👨👨👧👧COMPTE RENDU ATELIER DU MARDI👵🏻👴🏻
Mairie de Le Cailar
le Lundi 01 Décembre 2025 à 14h24
L’accueil familial de jour de seniors : une richesse menacée ?
Mardi 18 novembre, les Ateliers du Mardi recevaient Karine FACCA-BASTIDE, accompagnante familiale, directrice d’EHPAD pour la présentation de l’accueil de familial de jour de Saint-Laurent d’Aigouze.
Les accueils familiaux ont été créés par la loi du 10 juillet 1989 et poursuivent trois objectifs :
• Accompagner la personne accueillie et ses proches aidants
• Eviter l’isolement
• Maintenir les acquis physiques et cognitifs le plus longtemps possible
• Donner des repères dans l’espace et dans le temps
• Personnaliser la prise en charge
Cette forme alternative d’hébergement (sous agrément du Conseil Départemental) permet de bénéficier d’un mode d’accueil intermédiaire entre le maintien à domicile, et l’hébergement collectif en établissement, qui n’est pas toujours désiré par les personnes concernées.
L’accueil de jour de Saint-Laurent est installé dans une villa totalement adaptée et disposant d’un grand jardin de déambulation où se côtoient poules et lapins !
Il fonctionne de manière permanente à temps partiel du lundi au vendredi de 8h à 18h (en journée ou ½ journée). 3 personnes (maximum) sont accueillies en même temps.
Le tarif journalier est 98.21€ mais peut être pondéré par des aides financières (réduction d’impôt au titre de l’emploi de personnes à domicile ou allocation pour perte d’autonomie –APA).
Si dans sa présentation Karine FACCA-BASTIDE se félicite de faire partie de la dizaine de structures du sud du département (la sienne fonctionne depuis 1 an à la satisfaction générale), elle s’inquiète sur la viabilité de telles créations considérées depuis des années comme des alternatives à l’institutionnalisation.
Ces craintes se fondent sur plusieurs constats.
La part de l’accueil familial parmi les solutions d’hébergement reste très modeste. Les personnes âgées accueillies représentent 2% des personnes hébergées.
En 2024, 11 700 personnes fréquentent un centre d’accueil de jour et 16 300 une autre structure uniquement en journée (-2 800 par rapport à 2019).
Cette situation peut s’expliquer par le fait que certains Conseils Départementaux n’ont pas pu assurer une véritable promotion de ce mode d’hébergement dans leur dispositif d’accueil. Ceci est peut être la cause d’une grande méconnaissance de cette possibilité.
Pourtant, elle constitue une formule souple qui permet généralement à la personne âgée ou handicapée, par la proximité géographique du lieu d’accueil, de maintenir des liens tissés avec son environnement antérieur, tout en offrant un cadre familial et sécurisant.
Elle participe également à la concrétisation de la Charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante élaborée par la Fondation nationale de gérontologie et le ministère chargé des affaires sociales. Celle-ci, en son article 2 « Domicile et environnement », proclame que « lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne âgée dépendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile ».
L'accueil familial connaît une baisse d'activité préoccupante et peine à recruter. Le nombre d'accueillants familiaux - dont 48 % sont âgés de 60 ans et plus - est en diminution constante.
Les raisons de ce constat sont connues depuis longtemps :
• complexité du statut,
• défauts du cadre réglementaire,
• absence de lisibilité et d'uniformité d'un dispositif mal connu, peu compréhensible et peu repérable au sein de l'offre sociale et médico-sociale,
• précarité et absence d'attractivité des conditions financières.
Karine FACCA-BASTIDE a volontairement choisi de quitter le secteur institutionnel (elle est directrice d’EHPAD) afin de privilégier le contact humain et maintenir le lien social de la personne âgée en perte d’autonomie au plus proche de son domicile.
Elle se donnera tous les moyens pour y parvenir.
Son intervention a conquis le public présent qui lui a réservé de nombreux applaudissements.
Un air d’accordéon a accompagné le goûter.
Mardi 18 novembre, les Ateliers du Mardi recevaient Karine FACCA-BASTIDE, accompagnante familiale, directrice d’EHPAD pour la présentation de l’accueil de familial de jour de Saint-Laurent d’Aigouze.
Les accueils familiaux ont été créés par la loi du 10 juillet 1989 et poursuivent trois objectifs :
• Accompagner la personne accueillie et ses proches aidants
• Eviter l’isolement
• Maintenir les acquis physiques et cognitifs le plus longtemps possible
• Donner des repères dans l’espace et dans le temps
• Personnaliser la prise en charge
Cette forme alternative d’hébergement (sous agrément du Conseil Départemental) permet de bénéficier d’un mode d’accueil intermédiaire entre le maintien à domicile, et l’hébergement collectif en établissement, qui n’est pas toujours désiré par les personnes concernées.
L’accueil de jour de Saint-Laurent est installé dans une villa totalement adaptée et disposant d’un grand jardin de déambulation où se côtoient poules et lapins !
Il fonctionne de manière permanente à temps partiel du lundi au vendredi de 8h à 18h (en journée ou ½ journée). 3 personnes (maximum) sont accueillies en même temps.
Le tarif journalier est 98.21€ mais peut être pondéré par des aides financières (réduction d’impôt au titre de l’emploi de personnes à domicile ou allocation pour perte d’autonomie –APA).
Si dans sa présentation Karine FACCA-BASTIDE se félicite de faire partie de la dizaine de structures du sud du département (la sienne fonctionne depuis 1 an à la satisfaction générale), elle s’inquiète sur la viabilité de telles créations considérées depuis des années comme des alternatives à l’institutionnalisation.
Ces craintes se fondent sur plusieurs constats.
La part de l’accueil familial parmi les solutions d’hébergement reste très modeste. Les personnes âgées accueillies représentent 2% des personnes hébergées.
En 2024, 11 700 personnes fréquentent un centre d’accueil de jour et 16 300 une autre structure uniquement en journée (-2 800 par rapport à 2019).
Cette situation peut s’expliquer par le fait que certains Conseils Départementaux n’ont pas pu assurer une véritable promotion de ce mode d’hébergement dans leur dispositif d’accueil. Ceci est peut être la cause d’une grande méconnaissance de cette possibilité.
Pourtant, elle constitue une formule souple qui permet généralement à la personne âgée ou handicapée, par la proximité géographique du lieu d’accueil, de maintenir des liens tissés avec son environnement antérieur, tout en offrant un cadre familial et sécurisant.
Elle participe également à la concrétisation de la Charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante élaborée par la Fondation nationale de gérontologie et le ministère chargé des affaires sociales. Celle-ci, en son article 2 « Domicile et environnement », proclame que « lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne âgée dépendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile ».
L'accueil familial connaît une baisse d'activité préoccupante et peine à recruter. Le nombre d'accueillants familiaux - dont 48 % sont âgés de 60 ans et plus - est en diminution constante.
Les raisons de ce constat sont connues depuis longtemps :
• complexité du statut,
• défauts du cadre réglementaire,
• absence de lisibilité et d'uniformité d'un dispositif mal connu, peu compréhensible et peu repérable au sein de l'offre sociale et médico-sociale,
• précarité et absence d'attractivité des conditions financières.
Karine FACCA-BASTIDE a volontairement choisi de quitter le secteur institutionnel (elle est directrice d’EHPAD) afin de privilégier le contact humain et maintenir le lien social de la personne âgée en perte d’autonomie au plus proche de son domicile.
Elle se donnera tous les moyens pour y parvenir.
Son intervention a conquis le public présent qui lui a réservé de nombreux applaudissements.
Un air d’accordéon a accompagné le goûter.