Histoire et Patrimoine
Le patrimoine architectural de la commune comprend parmi ses beaux monuments, deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l’ église Saint-Étienne, inscrite en 1951, et les arènes du Cailar, inscrites en 1993.
Patrimoine
- la mairie : bâtiment dont la construction a duré 6 ans, de 1760 à 1766. À l’origine, ancienne caserne des dragons du Roi.
- la tour de l’horloge : datant de 1902. Elle domine les clochers de l’église et du temple.
Cette tour carrée vieille de 4 siècles s’élevait, à l’origine, à 14,5 m. Sur la plateforme supérieure, une cloche suspendue à une armature métallique égrenait les heures.
En 1910, fut décidée une surélévation en pierres de taille, ainsi que la pose de 4 cadrans horaires. La cloche située au-dessus est protégée par un clocheton recouvert d’ardoises. Cette belle construction s’élève aujourd’hui à 24,4 m.
Elle domine les clochers de l’église et du temple. - Église Saint- Étienne du Cailar. L’église est de style roman dont certaines parties datent des xi e et xvii e siècles, l’ église Saint-Étienne du Cailar a en effet été incendiée plusieurs fois, notamment pendant la guerre des camisards, en 1705 par le chef camisard Catinat, puis reconstruite. Saint-Louis s’y est probablement recueilli en 1248 avant son départ vers le port d’ Aigues-Mortes et la septième croisade. La Façade occidentale (y compris le clocher) a été inscrit au titre des monuments historiques en 1951
- Les arènes (voir dans l’onglet monuments)
- l’ancien relais postal, situé au 4, rue Emile Zola, qui affiche encore sur son fronton l’année 1603.
- les écoles : situées à l’extérieur du vieux village à l’époque, leur construction date de 1910. D’un côté, l’école des filles, et de l’autre, l’école des garçons, d’une architecture d’avant-garde, abritée d’un grand préau, le bâtiment compte, dans sa surface d’origine, 5 classes, sans compter les logements destinés aux instituteurs.
- Tour d’Anglas : à l’extérieur du village, on aperçoit la Tour d’Anglas, ancienne tour d’octroi en direction de la mer, datant du xiv e siècle qui est très bien restaurée. Elle doit son nom au comte François-Antoine de Boissy d’Anglas, noble d’origine protestante et figure de la Révolution française.
- Mas Les Hourtès : C’était la résidence de l’ancien manadier Jean Lafont. C’est là qu’ont été déposée ses cendres.
- Tombes de taureaux : Ce sont des taureaux cocardiers qui y reposent, la population du village ayant décidé d’honorer leurs qualités de bravoure exceptionnelles lors de leurs participations aux courses camarguaises. La plus visible est celle du taureau Le Sanglier, de la manade Fernand Granon (années 1920-30), qui trône à l’entrée du village. Plus discrète, la tombe du taureau Le Cosaque, de la manade Lafont (années 1950), se trouve dans les prés.
- La « Maison aux volets verts », où Fernand Granon a fini ses jours. ( site internet)
- La stèle en hommage aux gardians Marcel Ferraud et Gérard Rouquairol, morts accidentellement en 1977, près du pont de la Clapière.
- Maison CLAVEL, Boulevard Baroncelli, ancien cercle d’art comptemporain (créé en 1988, fermé à ce jour)
- Maison Aubanel : Place Tharrieux Ludovic – Avec sa plaque commémorative
- Maison Paul Bouvier située 18 Bis, Rue Emile Zola dont la plaque est lisible sur la façade. En 1856, il crée un institut d’accueil pour les enfants sourds, établissement géré par l’Association Paul Bouvier, reconnue depuis d’utilité publique.
- Maison Gustave MOYNIER : L’un des fondateur de la Croix Rouge Française – 41, Rue Victor Hugo, une plaque commémorative a été posée le samedi 27 Avril 2024 – Voir plaque ci-jointe et la mettre.