



L e fonctionnement d’une Mairie
C’est avec un grand honneur que les Ateliers du Mardi ont reçu Joël TENA, maire du Cailar, pour une présentation de l’organisation et du fonctionnement d’une mairie. Cela constituait une suite logique à un des derniers rendez-vous sur les institutions de la Vème République.
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Le maire est à la fois exécutif de la commune et agent de l’État. Ces deux types de fonctions s’exercent dans des conditions différentes.
Le maire représente la commune à l’égard des tiers. Il est chargé de préparer et d’exécuter le budget et les délibérations du conseil municipal. Il peut également être chargé en tout ou partie, de certaines de ses compétences par délégation de l’assemblée délibérante.
Il est seul chargé de l’administration municipale, mais il peut procéder à des délégations de fonctions ou de signature.
En qu’agent de l’État, il est officier de police judiciaire, officier de l’état civil. Il organise les élections.
Joël TENA a rappelé que, pour un bon fonctionnement, les services de la mairie sont en étroite relation avec les différents élus.
Ainsi, au Cailar, le maire gère les finances, l’urbanisme, la police municipale et les services techniques.
Le 1er adjoint a en charge les travaux et la fête locale.
Le 2ème adjoint s’occupe de la communication, de la culture et des commerçants.
Le 3ème adjoint gère les associations et le service technique.
Le 4ème adjoint est vice-président du CCAS (le maire en étant le Président).
Enfin de nombreuses délégations sont dispatchées vers des conseillers municipaux.
La mairie du Cailar possède deux services annexes : le service de ménage et le service d’aide aux enseignants (ATSEM).
Joël TENA a ensuite décliné les diverses fonctions principales : directeur général des services, service des ressources humaines, et a détaillé les rôles et missions du service de l’urbanisme (permis de construire, …), de la rédaction (compte rendu des conseils municipaux, appels d’offres, ..) et de la communication (bulletin municipal, organisation de manifestations,…), des finances (paiement des factures, élaboration préalable du budget prévisionnel, …), de l’accueil (qui gère depuis septembre 2022, le service d’agence postale), des services techniques (voirie, espaces verts, digues, …) et de la police municipale (surveillance du territoire, des fêtes, sortie des écoles, …).
Les gestes qui sauvent
Ce fut au tour de Philippe CANIZARÈS de venir expliquer les «gestes qui sauvent». La sirène a retenti lors de son début de prestation et ce pour donner toutes les explications sur la signification d’un signal d’alerte.
Il rappelle que toute l’année, les sapeurs-pompiers s’investissent dans un seul but, la distribution des secours sur un secteur d’intervention. Les missions sont très variées (secours à la personne, secours routiers, incendies, inondations…). L’assistance a posé un grand nombre de questions au sujet des inondations. Il faut dire que la commune a connu des moments très difficiles. Philippe CANIZARES a rappelé ce qui a été fait pour éviter de revivre de telles situations.
Il a insisté sur certains conseils de prévention. En cas d’urgence, appelez le 18/112 car «avoir des bons réflexes peut parfois sauver une vie».
Des précisions ont été données sur le fonctionnement d’un défibrillateur. Rappel a été fait de ceux qui existent déjà au sein de la commune. Deux autres viendront compléter le nombre. Communication sera faite par la mairie.
Le temps imparti était loin d’être suffisant pour initier aux gestes qui sauvent. Philippe CANIZARÈS se propose de revenir sur le sujet. Un thème sera également programmé sur les inondations en raison de la forte demande.
C’est avec une grande complaisance que chacun, dans son domaine, s’est prêté, «au jeu» des questions/réponses et toute l’équipe les en remercie.
Nous nous retrouverons le mardi 13 juin, pour clore la saison avant l’été, autour d’un apéritif suivi d’une paëlla à partir de 12h. Salle Lapéran.
À bientôt et encore un grand merci à toutes et à tous.
Frédéric SAUMADE et les manadiers
L’Atelier de ce mardi 16 mai devait recevoir Frédéric SAUMADE en compagnie de Renaud VINUESA et de sa fille. Nous souhaitions avoir une femme dans le but de comparer éventuellement sa vision dans un monde traditionnellement, jusqu’à un passé récent, réservé aux hommes.
Malheureusement Renaud, victime d’un accident de la route, n’a pas pu participer au début de la séance et sa fille n’a pu se rendre disponible. Ce n’est que partie remise !
C’est donc Frédéric SAUMADE qui fut l’acteur de notre après-midi et nous l’en remercions.
Frédéric SAUMADE n’est pas un inconnu des Cailarens , fils de Gérard SAUMADE, ancien économiste, homme politique (membre de la convention des institutions républicaines), neveu de Claude SAUMADE (que nous connaissons bien) et cousin de Magali qui a repris la manade fondée en 1972 par son père et Yves Janin. Nous aimerions l’entendre lors d’un atelier selon ses disponibilités.
Frédéric SAUMADE est aujourd’hui professeur d’anthropologie sociale à Aix-Marseille Université et membre de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (IDEMEC-CNRS) et grand spécialiste des cultures taurines-équestres de l’Europe du Sud-Ouest et de l’Amérique du Nord.
Inutile de mentionner avec quelle fougue il a parlé de son amour, de sa passion pour toutes les formes de tauromachie.
C’est à travers ses ouvrages (Des sauvages en Occident, Une vie de bovino, Cows boys, clowns et toreros, De Walt Disney à la tauromachie…) qu’il a fait part des influences de l’indigène et de l’homme blanc dans la subversion des codes de la tauromachie.
Il n’a pu s’empêcher de se remémorer son passé et son chemin auprès de son oncle qui, berger à ses débuts, s’est emparé avec passion de l’amour des taureaux.
La suite de son exposé ne pouvait passer sous silence les attaques portées à la corrida et prendre le contre-pied des idéologies radicales d’animalistes, qui sont, selon lui, un premier pas vers la désinformation sur la tauromachie camarguaise et qui remettent en cause son incidence sur un modèle économique de plus en plus fragile (réchauffement climatique, élevage extensif, …).
Puis fut évoqué le métier de raseteur et son évolution, du jeu au professionnalisme. Également, une discussion s’est engagée sur celui de gardian, notamment non salarié, qui demeure une impérieuse nécessité dans l’avenir de la manade.
L’arrivée de Renaud VINUESA fut pour les deux hommes l’occasion de conforter leur vision des choses, notamment sur la notion de jeux qui sont, pour certains, le moment de «jouer à se faire peur» et pour d’autres, l’exportation ludique de la notoriété de notre région au niveau national et international, comme le spectacle équestre «La Camargue en liberté», monté par Renaud VINUESA.
Ambiance des grands jours autour d’un sujet incontournable qui s’est conclue par la signature d’autographes sur les ouvrages amenés par Frédéric SAUMADE.
La séance avait commencé et se termina en musique, durant le goûter avec la Pena Baiona et Carmen.
Un bel après-midi partagé.
Les Institutions de la Vème République
En cet après-midi du 9 mai, les animatrices, avec l’aide de l’incontournable technicien Jean-Lou, avait choisi de modifier très légèrement leur programme en proposant au public un atelier particulier, mixant la réflexion et le jeu autour d’une thématique portant sur les institutions de la Vème République, soit de l’année 1958 à nos jours.
La Marseillaise retentit reprise en chœur par l’assistance.
Appel a été fait, pour cette thématique, à Jean-Michel DELSUC, ancien élu, passionné d’histoire contemporaine et géopolitique, pour animer une séance différente d’une véritable conférence.
En effet en procédant par une alternance de diapositives historiques et de quizz, il a retenu l’attention du public totalement entrainé dans la démarche.
C’est à partir des raisons de la création de la Vème République (décolonisation, reprise des activités post guerre, difficulté de gouvernance de la IVème république, putsch d’Alger, …) qu’il a bâti sa présentation.
De la mission du Président de la République, en passant par les rôles du Conseil Constitutionnel, du Conseil d’Etat, du Conseil Economique, Social et Environnemental, de l’autorité judiciaire, mais aussi de ceux du Premier Ministre, du Gouvernement et de la représentation nationale (Assemblée Nationale et Sénat), il a rappelé le fonctionnement politique de notre pays.
21 questions ont été posées … Certaines n’étaient pas d’une grande facilité, mais tous les participants ont largement dépassé la moyenne, atteignant pour quelques-uns 19 bonnes réponses.
Travail de mémoire, vivacité, réactivité ont été au centre de cet Atelier, particulièrement apprécié (les absents ont eu tort !) et dont la formule devrait être réitérée. A voir.
Bien évidemment qui dit jeux dit cadeaux … Toutes les personnes présentes ont été récompensées … avec un tout petit plus pour les meilleures réponses !
Attention le prochain Atelier se situe bien le Mardi 16/5 en raison du calendrier des intervenants : Frédéric Saumade entouré de Manadiers
Un très bon moment de distraction convivial et agréable !
L’atelier de mardi 18 avril avait mis en place un loto.
9 quines et 1 carton plein confectionnés par les animatrices étaient mis en jeu.
Une quarantaine de participants ont été enchantés par le fameux duo «the Claude brothers’», Claude Granier et Claude Langlade.
Merci à eux de se prêter à cet exercice de 2h pour le plus grand plaisir de l’assistance.
Une pause a permis à chacun(e) de se restaurer.
A 17 h, les portes de la salle Lapéran se refermaient sur un après-midi bien rempli.
L’évolution de l’école d’hier à aujourd’hui.
Le temps passe si vite ! Nous avions reçu Alain REBOUL, il y a au moins 4 ans, pour un moment de partage avec les élèves des classes de Mme OTALORA et de Mr VIDAL, dans l’objectif d’un échange intergénérationnel. Force a été de constater la difficulté d’impliquer les élèves et le public à une interaction lors d’une séance aussi courte.
Donc, nous avons souhaité recevoir Alain REBOUL ce mardi 4/4, pour qu’il nous parle, lui ancien enseignant, de l’évolution de l’école d’hier à aujourd’hui. Il nous a fait le plaisir de venir apporter à notre réflexion son constat personnel.
Vaste programme !
Comme le disait bien à propos Nelson MANDELA :
« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde »
Quelques petits problèmes techniques ne nous ont pas permis de voir la projection de la séquence du «Maître d’école» de Bourvil. Donc, en préambule, la salle a pu entendre et fredonner la chanson de Patrick Bruel «l’Instit».
Tout d’abord, il était nécessaire de revenir sur la signification qui se trouve derrière les verbes EDUQUER et ENSEIGNER.
EDUQUER, c’est la transmission de valeurs, de règles d’une génération à l’autre permettant le développement de la personnalité (estime de soi, respect de soi et bien entendu estime de l’autre). Si un enfant n’a pas de limites, il peut devenir ingérable voire asocial. L’enfant a besoin d’une autorité éducative, car si nous l’abandonnons, les pulsions les plus négatives pourraient voir le jour. Nous connaissons les difficultés éducatives rencontrées par les familles par manque de disponibilité, de moyens financiers et autres…
ENSEIGNER, c’est transmettre à la génération future un corpus de connaissances et de valeurs de la vie sociale. Pour les enseignants, la transmission du savoir comporte une transmission des valeurs assises sur ce savoir. L’enseignant(e) est un maître de morale, mais sa tâche est compliquée si les limites n’ont pas été posées à la maison.
La salle n’était pas pleine, mais le public présent a prêté une attention particulière à l’exposé d’Alain REBOUL, étayé par un diaporama rappelant les lois concernant l’enseignement, de la loi GUIZOT de 1833, en passant par la loi FALLOUX en 1850, pour arriver aux lois FERRY, obligation de fréquenter l’école de 6 à 11 ans, gratuité de l’école, laïcité des programmes. Notons que l’enseignement public a été autorisé pour les filles qu’en 1836 !
En 1889, apparaissent les Ecoles Normales (hommes et femmes confondus deviennent fonctionnaires de l’Etat et n’ont pas de différence de salaire).
En 1828, nous ne parlions pas de Ministère de l’Education nationale mais de Ministère de l’Instruction publique. L’appellation fut changée en 1932, sous le gouvernement d’Edouard Herriot.
Qu’en pensez-vous ? Instruction, Education. N’avons-nous pas, par ce vocabulaire, perdu un peu la population que nous sommes entre la légitimité des valeurs parentales et des valeurs enseignantes ?
L’enseignement, au fil des gouvernements, a été obligé de s’adapter à des réformes : un petit rappel uniquement au niveau du Français : méthode globale, semi-globale, syllabique…).
L’échange a été particulièrement riche. Beaucoup de questions ont été posées. Sans rentrer dans les détails : pourquoi à une époque, les parents souhaitaient une orientation littéraire plutôt que technique ? Pourquoi l’artisanat était-il si peu reconnu ?
Pourquoi les hommes étaient, soi-disant, plus aptes à la science et à la physique que les femmes ? Et pourtant, Marie CURIE a démontré l’inverse.
De nombreux documents étaient à la disposition de l’assistance. Des projections de photos d’écoles du Cailar ont ravi beaucoup de personnes.
Merci Mr REBOUL. Il était difficile d’effectuer un compte rendu exhaustif étant donné l’ampleur du sujet. Donc, à bientôt !
Le goûter a clôturé la séance.
Impact du réchauffement climatique sur les oiseaux de Camargue
L’Atelier du 14/3 recevait Georges GOUDAL, passionné de sa région voire spécialiste, qui nous fait arpenter les prés et les marais – partie intégrante de la biosphère de la Camargue – et Jean-Pierre TROUILLAS, président du centre d’ornithologie du Gard (à découvrir son Atlas des oiseaux du Gard présentant un état des lieux de + de 300 espèces d’oiseaux)
La Camargue : zone prestigieuse, humide et féconde,
risque de finir sous l’eau, menacée par la sécheresse.
Site emblématique en France et en Europe, la Camargue a été façonnée au fil des siècles par la nature et les hommes. Nichée entre le Rhône et la Méditerranée, dans le Sud de la France, la Camargue est l’un des plus grands deltas européens. Elle profite d’une longue période estivale, chaude et sèche et connaît des hivers doux.
Paradoxe causé par les bouleversements climatiques, cette région marécageuse va vers des épisodes de sécheresse inédits alors qu’elle pourrait finir submergée par les eaux d’ici 2100.
L’évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine comme sur le reste de la planète montre un réchauffement depuis 1900. Les glaciers voient leur volume diminuer. Voir le suivi du plus grand glacier des Alpes du sud : le glacier blanc dans le massif des écrins en atteste.
Le littoral s’érode. En 10 ans, perte de 70 m de plages aux Stes Maries de la Mer. Personne n’est également dupe de l’érosion des Salins. En 40 ans, la mer a gagné une centaine de mètres sur les plages. A certains endroits, disait un maître saunier, il n’y a plus rien. Les impacts sont très visibles sur notre biodiversité, sur terre et sur mer.
En Camargue, en dehors des flamands roses, nous trouvons les canards, les aigrettes, les mouettes, les hérons…et plusieurs variétés de moustiques. La flore n’est pas en reste avec le lys des sables ou le genévrier de Phénicie.
Nos 2 invités nous expliquent pourquoi les oiseaux migrateurs reviennent et pour quelles raisons certains restent.
La migration répond à un besoin. Les oiseaux migrent lorsqu’il fait trop froid et que la nourriture n’est plus suffisamment abondante. S’ils trouvent de quoi manger et si leur plumage les protège du froid, ils ne migrent pas. Certains sont devenus sédentaires : la grue cendrée. La spatule, grand échassier de la famille des hérons et des Ibis reste plus souvent. La talève sultane a fait son retour en 1995 mais sa survie est liée malheureusement à la pollution par les insecticides et le plomb qui restent une menace. La baisse catastrophique des populations d’oiseaux continue. Un tiers des oiseaux a disparu (alouette des champs, rossignol, fauvette grisette…) en raison de l’agriculture intensive.
La nature change, la faune aussi. Nous trouvons des écrevisses de Louisiane , redoutables colonisatrices, nuisibles aux populations de poissons, d’invertébrés, de mollusques mais ayant comme prédateurs, dans notre région, les ibis, le ragondin,…
De nombreuses questions restent encore en suspens. Un autre Atelier sera certainement nécessaire. Encore un grand merci à Georges GOUDAL et Jean-Pierre TROUILLAS. L’habituel goûter a clôturé la journée.
Autour de la bouvine
Quelle joie, quel bonheur ! Cette fois-ci, près de 55 personnes sont venues pour la projection de 3 films présentés par Michel HUGUES. Nous avons pu remarquer une diversité dans le public, la jeunesse cailarenne avait pris place. Ce qui laisse à penser que la tradition est bien ancrée… et tant mieux.
Le 1er film a été un reportage d’images et de témoignages sur Fernand GRANON, manadier emblématique du Cailar. Nous avons pu revivre l’inauguration de son avenue accompagnée des discours de personnalités tels que maître FONTAINE, de Marius GARDIOL, chroniqueur taurin et du manadier Henri AUBANEL.
Le 2e film sur Lou SENGLIE
Que de souvenirs retraçant la vie de ce magnifique taureau !
La salle a pu revivre une des commémorations, à l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance en 1916 (vidéos, photos, anecdotes) racontée magistralement par le regretté Michel FALGUIERE.
Il va de soi que le souvenir de Roger PATTUS, aficionado passionné, ancien maire d’Aigues Vives, était toujours présent. Retenons de lui ses injonctions sur sa passion : notre Identité, notre Fer, notre Race.
Petit clin d’œil à l’Histoire
Le Président de la République, Gaston DOUMERGUE, né à Aigues Vives en 1863 a voulu consacrer sa 1ère visite dans le Gard, son département natal .Celle-ci a eu lieu à Nîmes en 1924. En octobre 1931, à la fin de son mandat, il a présidé à Aigues Vives, une course au cours de laquelle, pour l’anecdote, Lou SENGLIE fit son apparition en piste pour la dernière fois.
Le 23/10/1933, Lou SENGLIE décédait dans la cour de son manadier, les 2 cornes plantées dans le fumier. D’une façon symbolique, il mourait en laissant ses dernières forces au combat. Nous pouvons apercevoir sa tombe à l’entrée du Cailar.
Et pour finir, le 3e film sur BARRAIE
Quelques vidéos sur le duo CHOMEL, raseteur et BARRAIE, le taureau, le tout accompagné par la chanteuse Régine PASCAL.
Soulignons la venue, en cours d’Atelier, du Maire Joël TENA, très attaché aux actions du CCAS.
Voir Article du Midi-Libre de ce 10/03.
L’atelier du mardi 14 février avait pour thème «La St Valentin : Humour/Amour»
Avant d’aborder cette double facette de la St Valentin, l’animatrice a relaté l’origine de la St Valentin, et comment les hommes se sont appropriés, durant des siècles, cette fête, avec bien entendu, des variantes.
À l’origine, la fête de la St Valentin est une célébration libertine, les lupercales romaines. C’était une tradition païenne. Les hommes parcouraient la ville et fouettaient les femmes sur le ventre avec des lanières de cuir pour les rendre fertiles, lanières trempées dans le sang d’un bouc sacrifié au Dieu de la grotte du Lupercal (au pied du Mont Palatin), lieu où la louve aurait allaité Romulus et Rémus.
Puis, nous trouvons également l’origine réelle de cette fête au XIVe siècle, dans la Grande-Bretagne encore catholique, où ce jour était fêté comme une fête des amoureux, car l’on pensait que les oiseaux le choisissaient pour s’apparier.
Rappelons que Valentia vient d’un mot latin désignant la vigueur du corps.
Puis, au fil du temps, nous retrouvons St Valentin à ROQUEMAURE, au cœur de l’ancienne basse viguerie d’Uzès. Roquemaure a toujours vécu au rythme de sa production viticole. Lorsqu’en 1866, le phylloxera apparait, les vignerons voient leur avenir très compromis. En ce temps-là, les gens croyaient à la valeur protectrice des saintes reliques, espoir de protection de tous les maux. En 1868, l’évêque de Nîmes, Mgr Plantier, célèbre l’arrivée des reliques de St Valentin à Roquemaure. Le combat des viticulteurs du pays durera longtemps pour gagner ce pari fou… Depuis, Valentin veille sur ce pays de la rive droite du Rhône, sur ses habitants et tous les ans, depuis 25 ans, cette histoire est célébrée. De magnifiques images sont diffusées sur écran faisant apparaître ces grandes festivités.
L’après-midi s’est poursuivi par les sketches sélectionnés par Jean-Lou sur le thème choisi. Le public, ravi, a partagé, comme à chaque séance friandises et boissons, et chacun est reparti avec une rose à la main.
N’oublions pas, également, que le 14 février 1879, la Marseillaise devenait l’hymne national sous la 3e république. Elle sera officiellement exécutée le 14 juillet de la même année à Longchamp !
Voir article du Midi Libre du samedi 18 février dernier.
Environ 20 personnes sont venues partager cet après-midi récréatif.
En première partie, a été projeté un documentaire sur «les rois de la Camargue» avec de très belles images sur Le Cailar, le scamandre et enfin sur le cheval camargue.
Après une page de publicité avec petite dégustation de chocolats, le public a pu apprécier, en seconde partie, une projection très distractive.
En ces temps moroses, un peu de légèreté est de bon ton !
L’atelier va donc continuer dans ce sens Mardi prochain, 14 février, sur le thème de la St Valentin : Humour/Amour.
L’équipe vous souhaite de bonnes vacances.
LA MALADIE D’ALZHEIMER
Nous avons reçu, le 24 janvier, Anne-Laurie Mourier, psychologue clinicienne et Michèle, bénévole de la l’association France ALZHEIMER et maladies apparentées du Gard.
Avec beaucoup de gentillesse et de professionnalisme, Anne-Laurie Mourier nous a expliqué le rôle et les actions de l’association.
L’association France Alzheimer Gard a été créée en 1989.
C’est une association de familles de malades, destinée avant tout à informer, conseiller et soutenir les proches aidants de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et/ou d’une maladie apparentée.
Elle propose également des actions spécifiques pour les personnes malades, visant à leur permettre de maintenir une place dans le système familial et dans la société.
Pour les proches aidants, elle propose avant tout un programme de formation (5 ou 6 séances) afin de les aider à connaître et comprendre la maladie, mieux y faire face dans le quotidien et apprendre à se préserver. La participation aux autres activités est souvent proposée après la formation (groupes de parole, sorties Art et Culture, actions de convivialité, halte répit, café mémoire…).
L’association peut également proposer des formations spécifiques pour les professionnels travaillant auprès de ces malades.
Toutes ses actions reposent sur un partenariat avec les professionnels du monde sanitaire et médico-social.
Des communes avoisinantes ont signé la charte “Ville Aidante Alzheimer”, s’engageant ainsi à faciliter la connaissance et le déploiement d’actions en faveur des personnes malades et de leurs familles.
Cette signature n’est pas une obligation et de nombreuses voix se sont élevées pour proposer la mise en place rapide d’un «café mémoire», animé par Anne-Laurie Mourier. Une date courant mars doit être fixée.
Un échange s’est instauré tout au long de cet atelier. Pour tous renseignements concernant l’Association et les intervenants, bien vouloir se reporter sur l’article du Midi-Libre du 29/01/2023.
Un grand merci à Anne-Laurie Mourier et Michèle. Nous espérons bientôt les revoir.
L’habituel goûter a clôturé cet après-midi.
L’atelier du 20/12 avait pour thème « les 13 desserts » : voir article du 27/12/2022 paru dans le Midi-Libre.
Une nouvelle fois, les Ateliers du Mardi avaient invité Jean-Louis PAGES,
ancien directeur des sites du tour de France, pour commenter son livre «Tour de France, côté verso». Il l’avait promis, il l’a fait !
Jean-Louis PAGES, avec cette aptitude à vous parler simplement, nous a invités une nouvelle fois dans les coulisses du tour, et nous a narré son histoire, toujours ponctuée d’anecdotes et de rencontres.
Dans ce livre qui parle du tour de France vu de l’intérieur, Jean-Louis PAGES évoque les défis posés par une telle course, notamment quand il convient de déplacer quotidiennement 2400 véhicules de tous gabarits, 4500 personnes, et de prévoir l’intendance, la mécanique, les transports, …
Il nous a fait découvrir les modes de sélection des sites de départ et d’arrivée des diverses étapes, leur aménagement et les stricts protocoles de la mise en place des podiums.
Il nous a reparlé de son quotidien de chaque année, des 200 jours de repérages, des 3500 kms parcourus, des 30 0000 gendarmes, policiers et pompiers mobilisés, des 20 000 flèches placées et des 750 communes traversées.
Des films ont ponctué cette présentation. Il aurait souhaité faire revivre le passage de cette manifestation dans le Cailar mais, malheureusement, cela n’a pas été possible.
C’est avec nostalgie qu’il nous a fait revivre ces 30 années de travail où il s’est épanoui, dans l’ombre, au cœur des équipes de terrain.
Il nous a enfin appris comment le tour s’est transformé au cours du temps jusqu’à devenir le rendez-vous estival le plus attendu des amateurs de courses cyclistes et même au-delà.
Mais quel sera le virage de ce tour de France dans l’avenir ?
La suite au prochain numéro !
Jean-Louis PAGES, à la fin de la séance, s’est prêté avec beaucoup de simplicité à la dédicace de son ouvrage.
Les abeilles et le réchauffement climatique
Le 22 novembre 2022, les Ateliers du Mardi accueillaient André ESTEVE, apiculteur, sur l’avenir de la ruche face au changement climatique et Patrice ROUQUIER, passionné de climatologie.
Les deux intervenants nous ont fait l’immense plaisir de répondre à nouveau présent à l’appel de l’Atelier car, rappelons nous, leur intervention respective en 2017 pour André ESTEVE sur les vertus du miel et en 2018, de Patrice ROUQUIER sur la climatologie et ses secrets.
L’objet de cette rencontre était de comprendre la menace du réchauffement climatique sur la reproduction des abeilles.
Toutes les personnes présentes ont été captivées par l’intervention de Patrice ROUQUIER de l’association climatologique de l’Hérault qui leur a fait revivre les différentes phases de l’évolution climatique en partant de la naissance de l’Univers (le Big Bang), en passant par le découpage de l’Antarctique entre états, les variations de climat (caractérisées par la courbe de VOSTOK), les effets de serre, les périodes interglaciaires où le climat se réchauffe, l’impact des volcans qui éjectent du soufre et entraînent un refroidissement temporaire du climat, etc.
Concrètement, aujourd’hui, pour tenter de contenir le réchauffement climatique la France doit viser à la neutralité carbone collective d’ici 2050, mais cela sera-t-il possible ?
Un diaporama a permis de suivre cet exposé.
Cette présentation un peu alarmiste faisait la transition avec l’exposé d’André ESTEVE, propriétaire de dix ruches qui confirmait que ce réchauffement avait un impact important sur la production de miel (-60 à 80% cette année). Les abeilles n’ont pas pu se nourrir de certains nectars comme celui produit par la lavande, le châtaignier…
En plus de l’impact du réchauffement l’apparition du frelon asiatique a causé d’énormes dégâts. Attendons nous à une augmentation du pot de miel bio !
Comme l’avait si bien dit André ESTEVE « Si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait que peu d’années à vivre ».
Cet après-midi s’est terminé par le traditionnel goûter qui permet de poursuivre les échanges.
Ce 8/11, par un après-midi couvert, pluvieux, la salle Lapéran se transformait en salle de cinéma. Quelques courageux s’étaient déplacés.
La 1ère partie sur la Camargue : Documentaire sur l’eco-système, réintroduction de ces magnifiques oiseaux : les flamands roses, en voie de disparition comme bien d’autres espèces malheureusement. S’en est suivie la légende de Crin blanc, avec Folco puis, un reportage sur la réserve biosphère de Mr Florian Colomb du Daunant, manadier aux Saintes Marie de la Mer.
Un cinéma sans publicité est impensable. Donc, pub des années 50 (Mamie Nova, Lustucru…)
ENTRACTE
Les animatrices avaient tout prévu : cfilm jour dehocolats, glaces, bonbons, caramels, au grand plaisir de chacun.
La 2e partie : Diffusion du film de Jacques TATI, « Jour de Fêtes », présenté par Jean-Lou.
Très bons moments de rire et de partage.
«Prendre soin de son corps,
c’est prendre soin de son esprit
et c’est le secret pour rester Jeune»
Mardi 18 octobre, Alexandra TRABBIA, éducatrice sportive santé, est venue nous présenter les bienfaits d’une activité physique adaptée.
Elle a clairement expliqué que la sédentarité et l’inactivité physique augmentent les facteurs de vieillissement.
C’est la raison pour laquelle pratiquer une activité physique réduit le risque d’apparition et d’aggravation de nombreuses pathologies chroniques, améliore le bien être et augmente l’espérance de vie.
En effet une activité physique, même minime, contribue à diminuer le risque de nombreuses pathologies (maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, diabète, ostéoporose, …).
Alexandra a proposé plusieurs exercices simples contribuant à mieux vieillir, mais d’autres existent en particulier dans l’eau (ou en mer) avec la marche aquatique, discipline pratiquée depuis de nombreuses années par Martine. L’eau est le meilleur moyen de faire du bien à son corps sans lui causer de traumatismes. Elle permet d’éviter les chocs au niveau des articulations et de pratiquer des mouvements plus facilement et permet d’activer la circulation sanguine et d’éliminer les toxines.
Inutile donc de redire que l’activité physique associée à une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, diverses activités…), permet de mieux vieillir !! … même si quelques entorses à la règle ont été faites en fin de séance, avec quelques gourmandises fort appréciées !!!


Les expressions françaises ont la cote !
Mardi 24 mai dernier, les Ateliers se prêtaient à l’histoire de la langue française et à son évolution.
Après avoir dit que les plantes, les animaux avaient leur propre langage, l’humain a plus de facilités
à s’exprimer d’une façon compréhensible de tous par « le Verbe ».
À noter que la langue française est issue du latin et non du gaulois. Ses origines se trouvent même dans le latin vulgaire, tel qu’il était parlé dans le nord de la Gaule, et plus spécialement entre Paris et la Vallée de la Loire. Bien entendu le mot « vulgaire » veut surtout dire : commun, populaire par opposition au latin classique. Plus tard, il empruntera du vocabulaire du francique, langue des conquérants francs qui dominèrent la région après la chute de l’Empire romain.
À partir de la fin du IXe siècle, le système de la langue française continua d’évoluer considérablement jusqu’à nos jours. Il se dota de mots de ses voisins (y compris territoire français, breton, langue d’oc, etc…).
Les jeunes ne parlent presque plus en « verlan » mais se réapproprient des mots déjà utilisés et également des métaphores. Nous entendons pour désigner les parents « daron, daronne ».
Même si nous pensons que notre langue est la plus belle, ce n’est pas celle la plus parlée dans le Monde : l’Anglais nous damne le pion. Mais sachons qu’il se trouve en 3e position, dans les plus employée derrière le Mandarin et l’Espagnol. Nous sommes très loin !
La discussion a porté sur la transposition des mots ou phrases français en langue d’oc. Simone Isaïa et Alain Durand se sont prêtés à ce jeu d’anecdotes qui a permis un échange amical avec le public.
Le patois a été proscrit dans de nombreuses familles étant considéré pour certains comme un obstacle à la langue de l’égalité. Souvenons-nous qu’en 1882, Jules Ferry rend l’enseignement du français obligatoire.
Pour clôturer, une vidéo était projetée sur l’évolution de l’Occitanie + une émission de « Midi France 3 » concernant les 10 langues régionales.
Le traditionnel goûter se déroula dans une ambiance chaleureuse.
Les fromages et l’art de les cuisiner


La SPIRULINE : cette micro algue et ses bienfaits
Ce Mardi 26 avril 2022, les Ateliers du Mardi, après le magnifique plongeon dans la mer rouge d’il y a 15 jours , avaient rendez-vous avec… une micro algue de couleur bleu-vert, en forme de spirale… connue également sous le nom de Spiruline. Elle est produite à Lunel depuis 2002, après une phase d’expérimentation à Montpellier en 1999.
C’est Rémi BOSC, ce passionné (parcours en pro biotechnique) qui s’est lancé sur l’exploitation de la spiruline française produite par ALGOSUD, avec la collaboration de 2 pionniers dans ce domaine : Jean-Paul Jourdan de la Fédération française des Spiruliniers, et du scientifique américain Ripley Fox qui a consacré une grande partie de sa vie à ces « fermes » de spiruline pour nourrir les enfants à risque de malnutrition. Une ONG a vu le jour pour soutenir le travail du laboratoire mis en place à son initiative.
Rémi BOSC, accompagné de Ludivine de Palo, est venu, avec enthousiasme, nous faire partager cette passion très perceptible pour la production de ces micro algues ou micro-organismes à fort potentiel. La spiruline semble être assurément le nutriment le plus complet que l’on puisse trouver dans la nature. Elle fait partie des cyanobactéries avec des vertus déjà connues par nos ancêtres reculés, étant donné qu’on la retrouve naturellement dans des zones tempérées (pays d’Afrique et d’Asie).
Sa présentation, suivie d’une vidéo sur toutes les étapes de la chaîne de production et de commercialisation en Petite Camargue (site protégé à l’ensoleillement exceptionnel), a été d’une très grande richesse. Relevons 250 producteurs en France.
Plus de 50 personnes ont suivi avec un intérêt non dissimulé cette séance. Bien évidemment les questions furent extrêmement nombreuses et les réponses très professionnelles et adaptées. Une dégustation a permis à certains de découvrir le goût particulier de la Spiruline, en paillettes et en purée crémeuse (style guacamole).
Vous pouvez vous rendre sur le site : www.algosud.com ou vous déplacer à la ferme mais uniquement sur rendez-vous. Téléphone 04 67 82 53 57.
Une plongée dans la mer rouge avec Johanna
« La mer, une fois qu’elle a jeté son sort, tient pour toujours dans son filet d’émerveillement » J.Y. Cousteau
En 2019, Johanna Barthélémy, ingénieure en environnement marin, venait nous parler de Madagascar suite à une mission ONG.
Fidèle à nos ateliers, ce mardi 12 avril, elle nous a présenté les poissons de la mer rouge.
C’est lors d’un voyage touristique qu’elle a pu observer cette faune maritime, en effectuant 4 plongées d’environ 1 heure tous les jours à 30 m de profondeur. Cela peut laisser perplexe beaucoup d’entre nous !
Johanna nous rappelle que la mer rouge tient son nom d’une algue qui, par les remous des vagues, provoque des reflets rouges.
Lors de ses plongées, elle a pu croiser de nombreux poissons : mérous à pois bleu, poissons clown, poissons papillons toujours par 2, poissons ballon …
Nous avons pu admirer les coraux de différentes couleurs : jaune, orange, bleu, violet … dont les crabes porcelaine en ont fait leur habitation et se nourrissent de petites algues mais aussi, les murènes qui changent de couleur selon le lieu où elles se trouvent (rochers ou épaves),
les raies en voie de disparition donc protégées, (il n’en reste que 7 espèces au monde), les limaces de mer, dont l’espagnole habillée de rouge,
les poissons perroquets qui mangent le corail.
Johanna incite sur le fait que certains poissons sont très dangereux voire mortels, comme le poisson pierre ou le poisson crocodile, qui possèdent tous deux un puissant venin.
De nombreuses épaves de bateaux se trouvent dans la mer rouge, presque toutes ont été explorées. Pas de trésor découvert !!!!
C’est autour d’un goûter que c’est terminé cet atelier.
Certes, ce n’était pas l’immense foule qui jalonne les routes du Tour de France…
Certes, il n’y avait pas la caravane et tous les objets publicitaires…
Mais, nous avions eu l’immense joie de recevoir, lors de notre atelier de ce mardi 29/3,
M. Jean-Louis PAGES
ancien Directeur des Sites du Tour de France
NON, il n’a pas mis 3 ans avant sa venue sur notre site… Il a accepté, avec sa modestie et sa gentillesse, de partager à près de 60 personnes, son vécu durant 30 ans, à organiser dans les coulisses les étapes du Tour de France.
Jean-Louis PAGES a cette aptitude à vous parler simplement. On pourrait s’attendre à découvrir un homme pressé. Mais non, ce Cailaren « d’adoption », ancien professeur d’histoire et de géographie, est devenu, au gré du hasard, un employé d’Amaury sport organisation (Aso), cette société familiale privée, organisatrice (entre autres) du Tour de France. Il a cotoyé des noms célèbres, Félix LEVITAN, Jacques GODDET, Jean-Marie LEBLANC, et, dernièrement, Christian PRUD’HOMME, les grands patrons du Tour.
Chaque année, il passait 200 jours de sa vie en repérages sur les routes, dans des chambres d’hôtels de France et d’Europe. Son quotidien a été rythmé par des rencontres avec des maires, des préfets, des responsables locaux, mais aussi par des études de cartes géographiques, de circuits divers destinés à faire arriver la Grande boucle sans difficulté dans les villes étapes.
« Le Tour m’a énormément apporté » dit-il, tout en précisant ne pas avoir de passion particulière pour le cyclisme, ni d’ami champion. Ce qui l’a grisé pendant toutes ces années, crayon et calepin en main, c’était de dessiner le Tour et ses arrivées, et d’imaginer des solutions pour n’importe quel site.Ce qui importait à ses yeux, c’était de contenter toutes les personnes qui vivaient à différents niveaux le Tour de France. Jean-Marie LEBLANC le savait bien et lui exprimait souvent sa grande gratitude. Ce qui ne faisait pas changer l’homme que nous écoutions, lui se définissant comme un simple maçon investi d’une mission : livrer le Tour convenablement en juillet.
Les anecdotes sont nombreuses. Il raconte le départ en Irlande, celui de Copenhague, la Planche des Belles Filles, le Mont st Michel, la difficulté de récupérer les fléchages, le Ventoux où il a tenu à faire grimper les coureurs, le passage au Cailar (certains s’en souviennent !), mais aussi le contact formidable avec les gens, les rencontres (Jean-Claude KILLY, Robert PAPAREMBORDE, …).
Nous aurons un grand plaisir de le recevoir à nouveau. Tant de récits croustillants et d’anecdotes restent en suspens !
Indissociable de la vie d’une manade : Le gardian.
Etaient présents Jean-Pierre Durrieu, Bernard Berthalon et le plus jeune Rodolphe Bantzé. En se présentant, ils ont tous voulu rendre hommage aux grands gardians qui leur ont donné la formation et l’amour de leur future passion.
Huguette Berthalon formule toutes les explications sur la Confrérie des Gardians.
Alors, chacun d’eux racontent à l’assistance les drames et les anecdotes qui ont jalonné leurs expériences dans la bouvine. « Ils ne sont pas les maîtres des taureaux, ce sont ceux-ci qui les possèdent. ». Ils ont en charge la surveillance des bêtes, l’entretien des kilomètres de clôtures, la maintenance de l’irrigation des pâturages, l’élevage des chevaux de travail, le tri des animaux pour les courses, la prophylaxie, les soins… On fait appel à des amateurs pour aider les manades à rassembler et à trier, à cheval, leur troupeau de taureaux, mais le travail dur et fastidieux relève des gardians salariés. Auparavant, le manadier avait du personnel pour s’occuper des différentes tâches annexes mais, à l’heure actuelle, le gardian salarié s’occupe de cultiver les terres, de recevoir le public, des travaux de la ferme… L’emploi du temps du gardian a considérablement changé.
La place de la femme a aussi considérablement évolué en Camargue. Alors qu’hier, il lui fallait être femme ou fille de manadier pour être acceptée à cheval maintenant « elle est reçue ». Le milieu des abrivado et du tri leur a permis de prendre de l’importance. Elles participent (et bien) aux abrivado et bandido.
Gardian, métier de passion et d’amour des bêtes!
À nouveau, 2 heures de partage et de bonne humeur.
Raseteur : Un homme près des cocardiers
Le printemps n’est pas encore là, la COVID- 19 ne nous a pas encore oubliés mais un frémissement de renouveau se faisait ressentir ce mardi 15 février lors de l’atelier. Plus de 50 personnes se retrouvaient à la salle Lapéran pour écouter un thème cher aux cailarens et à d’autres fervents des alentours : la course camarguaise d’hier à aujourd’hui.
Un coup de projecteur sur les invités intergénérationnels, tous raseteurs, qui ont répondu présent pour intervenir, faire la lumière sur leur passion de la bouvine.
Comme à l’accoutumée, place aux «Aînés», porteurs de la transmission, socle indispensable à toute évolution d’un parcours de vie.
Roger Pascal, surnommé Bechique, met l’accent sur le fait qu’avant de devenir des raseteurs, ils étaient tourneurs. Roger Pascal a présidé le club des anciens raseteurs de 2006/2019 après l’avoir co-fondé en 1977. Il a gagné le trophée des As en 1959 et remporté la Cocarde d’or en 1963.
Frédéric LOPEZ, surnommé le Brésilien, a appris le raset à l’école taurine de Méjanes en 1971. En 1979, il remporte la Cocarde d’or.
Jacky SIMEON, vainqueur de la Cocarde d’or, a dû mettre fin à sa carrière suite à un terrible accident en juillet 1989 dans les arènes d’Arles. C’est dans l’écriture qu’il a puisé la force de se reconstruire et de continuer à vivre sa passion. Parmi ses ouvrages, relevons la « une cocarde d’or et de sang », « le cours du destin ». Il se plaît à dire « qu’il voulait être vedette (il a attendu l’âge de 18 ans pour se produire dans les arènes) et ressemblait à Philippe SOLLERS » Pari réussi sans nul doute !
Puis, place à la « jeunesse », qui doit prendre conscience de tout le savoir du passé pour anticiper l’avenir.
Vincent FELIX, accompagné de son grand père Jean-Pierre, représente la nouvelle génération des raseteurs. Il a été vainqueur du trophée de l’avenir en 2017. Cet amour du taureau, il l’a hérité de son milieu familial. Son père Thierry, a été vainqueur du trophée des As et de la Cocarde d’or en 2000 et s’est depuis reconverti comme manadier tout en continuant à suivre le trajet de son fils dans ce métier.
La discussion a porté sur l’évolution de la course camarguaise sur différents aspects liés en grande partie à l’évolution des règles et des mentalités, même si la relation et la communion avec le taureau reste inchangées.
Il ressort de ces échanges que les courses de taureaux d’antan se pratiquaient sans aucune règle, tout le monde pouvant raseter à la seule condition d’avoir le courage nécessaire pour affronter le taureau. Aujourd’hui, cela n’est plus possible. Vincent FELIX en donne les grandes lignes. La course camarguaise est considérée comme sport depuis 1975 et les raseteurs sont classés par catégorie, depuis les aspirants jusqu’aux plus expérimentés. Leur activité nécessite une condition physique parfaite. Ils sont aidés par des tourneurs dont le rôle est de fixer le taureau et de le placer correctement avant sa charge, d’où l’importance d’avoir de bons tourneurs pour bien raseter et enlever les attributs des cornes du taureau.
Les propos des intervenants ont été salués, comme il se doit, par des applaudissements nourris et par une collation bien méritée, partagée par l’ensemble de l’assistance.
Toute l’équipe d’animation les remercie vivement. »
Après la galette des rois, les crêpes
Suite à un mois d’interruption toujours dû à la situation sanitaire, les ateliers ont pu retrouver leur activité, ce mardi 1er février, dans la bonne humeur communicative.
Avant les festivités, les animatrices ont souhaité partager le ressenti de chacun et chacune en raison de cette chape de plomb de la Covid 19, sur le plan familial, social et personnel. La parole a été donnée à l’assistance.
Enfin, il était temps d’aborder avec plus de légèreté le thème du jour.
Les poêles, la pâte et les confitures sorties, les crêpes ont sauté et ont fait le bonheur des papilles.
Cathy s’est chargée de lancer des danses en ligne afin que cette nourriture, saine au demeurant, ne s’accroche pas trop aux hanches !!
Vivement de se retrouver mardi 15 février prochain : thème en cours de sélection.
Cette année, l’équipe des ateliers du CCAS avait pensé réunir les participants aux séances du mardi pour un après-midi festif « SURPRISE ».
Derrière ce mot se cachait la traditionnelle galette des rois qui n’avait pas pu avoir lieu en 2021 en raison de la crise sanitaire.
Mardi dernier, c’est en comité plus restreint, en raison de la situation sanitaire actuelle, que cette demi-journée a pu se dérouler dans le respect de la tradition, avec une logistique appropriée aux circonstances et en présence du Maire et de quelques conseillers municipaux.
Mais au- delà de cette situation difficile à chacun, nous pouvons nous réjouir de ce moment partagé, propice aux échanges de toute nature, passés, présents ou à venir, et agrémenté musicalement.
Compte tenu de la situation sanitaire et en attente des futures mesures gouvernementales, nous avons pris la décision de cesser nos ateliers jusqu’à fin janvier.
Nous vous tiendrons informés de la date de la reprise et du thème choisi.
« Les choses les plus attendues arrivent souvent par surprise »
À nouveau, Bonnes Fêtes et prenez soin de vous.
Le chemin de Compostelle versant espagnol.
Cet atelier pourrait s’annoncer comme la 2ère partie d’un conte dont la 1ère nous avait été exposée en janvier 2020.
Il était une fois… Compostelle ayant toujours comme narrateur Jean-Noël LAHAYE qui, déjà, de par son prénom, fait briller les yeux en ce mois de décembre.
Il lui restait encore près de 800 kms (35 jours de marche) pour arriver à Saint Jacques de Compostelle, disait-il !!! Maintenant, c’est fait.
La citation de Jean de la Bruyère est toujours de mise :
« Il n’y a pas de chemin trop long à qui marche lentement et sans se presser ».
Aujourd’hui, nous ne reviendrons pas sur l’historique du chemin de Compostelle. Nombreux sont les pèlerins animés, pour chacun d’entre eux par des passions différentes (sport, spiritualité, religion, …)
Amoureux de la randonnée, Jean-Noël était à nouveau parmi nous pour évoquer avec passion ses instants passés sur le Camino de Santiago. Nous sentions au fil de son récit qu’il nous faisait part des moments les plus émouvants de son pèlerinage.
Difficile d’effectuer de façon exhaustive ce voyage et pourtant malgré sa richesse, seules les grandes étapes seront citées.
Du passage du col de Roncevaux, toujours en Navarre, il rejoint la fougueuse Pampelune, avant d’atteindre la beauté de la Puente La Reina, puis à la douceur du vin de la célèbre fontaine d’Irache (située plus précisément entre les localités d’Estella et de Los Arcos). Il sirota, nous dit-il, quelques gorgées de ce précieux élixir car il faut en laisser à tous les pélerins !
Après avoir quitté Burgos, vieille ville magnifique Jean-Noël pose les pieds sur la Meseta, cette portion du « chemin français » redoutée par tant de pèlerins. Ici, le défi n’est pas physique, c’est juste une morne plaine céréalière.
Puis il arrive à Hontanas, charmant petit village touché par l’exode rural. Son chemin se poursuit vers le Canal de Castille à Fromista qui est l’un des plus beaux sites de cette ville du nord de Palencia. A cet endroit, les écluses permettent de remonter le niveau de l’eau du canal pour faire avancer les bateaux.
La onzième étape du chemin de Compostelle conduit Jean-Noël à Sahagun, une ville médiévale bien connue pour son architecture.
Jean-Noël a pu ensuite admirer, dans la région autonome de Castille-et-León en Espagne, le palais épiscopal d’Astorga conçu par Antoni Gaudí à la fin du XIXe siècle. En 1956, il fut transformé en musée consacré aux chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Puis, il continue son chemin dans les monts de León, entre Astorga et Ponferrada. Il arrive au point le plus élevé du chemin qui culmine à 1504 mètres et où se dresse la Cruz de Ferro, un des monuments les plus emblématiques du chemin.
Il s’agit en effet d’une croix toute simple, en fer rongé par la rouille, juchée sur un mât de chêne de cinq mètres de haut. La croix surplombe un imposant tas de roches et de cailloux. Et ce sont justement ces pierres, aux apparences diverses et aux tailles variées, déposées depuis des siècles par les marcheurs, qui font de la Cruz de Ferro l’un des passages les plus mythiques pour le pèlerin de Saint-Jacques. C’est à cet endroit que Jean-Noël déposa un peu de terre cailarenne !
Enfin La Galice ! L’étape ultime du Pèlerinage, au sein d’une région verdoyante et empreinte de culture celte au relief vallonné ! Saint-Jacques-de-Compostelle en est sa capitale. L’arrivée à Santiago est d’une beauté sans nom avec le passage du Monte de Gozo et la sublime cathédrale St Jacques. … Et un plus loin le Cap Finistère (fin du bout du monde pour les Celtes et au moyen âge !).
Le reportage de Jean-Noël a été parfaitement illustré par des photos magnifiques sur les paysages, sur les trésors architecturaux, sur la faune, la flore qui jalonnent ce parcours, sans oublier les traditions culinaires.
Merci à Jean-Noël et au public.
Bonnes Fêtes à toutes et à tous.
LA SAGNE
En petite Camargue, dans les marais de Vauvert et de Gallician, il y a vingt-cinq ans, on comptait encore une centaine de sagneurs traditionnels, coupeurs saisonniers armés du sagnadou, la faucille spécifique. Ils ne sont plus aujourd’hui qu’une poignée qui occupe des zones de récolte sans pouvoir intervenir directement dans la gestion des niveaux d’eau des marais, alors que la productivité est favorisée par une bonne régulation des niveaux.
C’est cette histoire qui a été narrée, ce mardi 7 décembre, aux 40 participants des Ateliers par Jean-Renaud PREVOT. Sagneur de père en fils, il exploite à lui seul 1 000 ha de roselière, surtout en fermage, pour une récolte de près de 300 000 bottes. Jean-Pierre FELIX a, également, pris la parole afin d’apporter quelques précisions complémentaires.
Un peu d’histoire. Le 4/2/1302, Guigon de Roche, seigneur de la baronnie de Velay (Hte-Loire) qui, selon des guerres de territoire, est venu s’installer dans le Languedoc, accorde aux habitants le droit de cueillir les roseaux dans son marais. Ce privilège dure encore aujourd’hui.
C’est après la 2e guerre mondiale que la récolte prend une autre dimension car les pays du Nord (Hollande..) assèchent leurs marais pour leurs besoins alimentaires. S’en suit une pénurie de roseaux et c’est à ce moment-là que des négociants découvrent le roseau de Camargue, la «sagne».
.Liée en bottes, la sagne, coupée essentiellement sur le roseau sec de mi-novembre à fin mars, a servi, dans les années 60, à la confection de toitures dans bien des régions de France et dans divers pays d’Europe du Nord. Elle a été utilisée pour la nourriture des chevaux, mais traitée en nattes, elle est utilisée à la réalisation de haies brise-vent, d’affûts de chasse, de clôtures.
Mais aujourd’hui, les marais, gisement naturel de la sagne, sont en danger (tentations touristiques, diminution régulière de la surface humide, dégâts croissants liés à l’invasion des ragondins). Mais le roseau de Camargue, d’une durabilité d’environ 40 ans et d’une conductivité thermique remarquable, pourrait bien connaître une seconde jeunesse grâce aux nouveaux marchés des nouvelles constructions.
Durant la séance, un support photographique proposé par Thibaud Joué a illustré les différentes phases du travail de la sagne en France et à l’étranger.
Un grand merci aux intervenants et à l’assistance qui ont respecté les règles sanitaires.
ARENES ET MANADIERS
Sujet éminemment cailaren que celui de l’histoire des arènes et de sa complémentarité historique avec celle de la bouvine …
La salle était donc particulièrement bien remplie pour écouter, ce mardi 23 novembre, Huguette BERTHALON, femme passionnée et passionnante, nous raconter la création des arènes de la Glacière, en présence de Mme TISSERAND dans son habit d’Arlésienne, et des manadiers Jacques BLATIERE, Frédéric REYNAUD et Renaud VINUESA …. Excusez du peu !!!
Si, dans la commune, on peut dater au 18ème, les premiers divertissements taurins (présence du Marquis d’Aubais), les jeux prennent forme au 19ème siècle pour divertir ouvriers agricoles et jeunes gens dans de grands domaines privés, les mas. Ils sont rapidement assimilés à la course camarguaise (nommée à l’origine « course libre »), qui se déroulait sur des places publiques ou arènes improvisées, entourées des charrettes !
Au Cailar, ces manifestations avaient lieu sur la place dite du « cancel ». La municipalité fit alors construire, au début des années 1900, un toril dans une cours située à l’emplacement de l’ancienne glacière et de l’aire à battre, qui allait devenir, dès 1903, les arènes de la Glacière. Nombreuses sont les manades à s’y être produites depuis (Raynaud, …), avec une interruption due à la première guerre mondiale.
Ces arènes, telles qu’elles sont conçues, privilégient la course aux taureaux jeunes. Elles sont inscrites sur la liste des monuments historiques depuis le 18 janvier 1993.
Plus de 100 ans après, elles exercent toujours leur attractivité et font perdurer la tradition.
Après la lecture par Jacques Blatière d’un passage provenant du livre « Les Toros en Camargue » de Pierre DUPUIS, la discussion s’est généralisée autour de la « table ».
La Colombophilie
Quelle opportunité ! Quelle Chance !
L’Atelier du mardi 9 novembre a pu bénéficier de l’ensemble de l’exposition colombophile régionale prévue et organisée depuis longue date par l’Entente Colombophile de Camargue, malheureusement remise en raison de la crise sanitaire.
Ce n’était pas une totale découverte sur le sujet car l’Atelier du Mardi 27/04/2018 avait reçu Paul-Edouard DESPIERRES, Président de l’Entente et grand colombophile qui avait su captiver, également, toute l’assistance grâce à la richesse de ses connaissances en la matière et à sa volonté de les transmettre à la future génération. Mais, cette fois-ci, il s’agissait d’une exposition avec le concours du colombier militaire du Mont Valérien, encore en activité de nos jours. Le maréchal des logis Sylvain, détaché pour ces quelques jours, a pu enrichir la présentation sur l’histoire des pigeons, sur leur engagement depuis la préhistoire jusqu’aux grands conflits mondiaux. Le pigeon voyageur dit soldat, était un fabuleux lien de transmission faisant passer messages, prélèvements sanguins… mais il apportait, en plus, aux soldats seuls, exténués dans les tranchées, un sentiment d’humanité. Le film diffusé « Le bataillon perdu »
mettait l’accent sur ce lien affectif entre le soldat et le pigeon. Le plus célèbre d’entre eux, nommé « Le Vaillant » obtint 1 citation à l’ordre de la Nation et la bague de la Légion d’Honneur pour avoir réussi à passer, le 4 juin 1916, les lignes allemandes en dépit des tirs et des gaz. Il pouvait être contempler, lors de l’exposition, avec 2 autres « compagnons ». Voir Photo.
Personne ne peut être insensible au travail du colombophile : élever, sélectionner et dresser des pigeons voyageurs pour les amener, comme tout athlète, à une performance sportive est remarquable. Avec l’apport de quelques spécimens, il était possible de voir la différence de plumes et de déploiement d’ailes. Lorsque l’on parle de classement établi en 3 catégories : vitesse, demi-fond et fond, nous pouvons retrouver la même résonnance entre l’humain et l’animal.
De nombreux dons enrichissaient l’exposition entre autres, celui de Jean HERMANT, mineur et colombophile dont on a pu voir son matériel de mineur, son attachement au pigeon et même toucher la gaillette, son dernier morceau de charbon remonté de la mine.
Un grand merci à tous les intervenants et participants.
Le goûter traditionnel s’en est suivi.
Le Café d’antan et ses petits plaisirs !!!



Retour sur le précédent Atelier du Mardi
Heureux d’accueillir une trentaine de personnes pour l’après-midi « Les 3 coups !! Rions ensemble… »
La configuration était telle une salle de cinéma !
1ère partie :
– Saynètes sur la Camargue, puis séance nostalgie : Vie des années 50 (balayage d’un mariage, de guinguette, sous les ponts de Paris…)
avec accompagnement musical.
– Hommage à Alexandre GUIRAUD par René BARRA et Simone ISAIA
Entracte
– Distribution de confiseries (esquimaux, bonbons…) style ouvreuses comme au bon vieux temps.
2è partie :
Diffusion de la pièce de théâtre « Pauvre France », adaptée en 1971 en France, avec Jean LEFEBVRE, Georges BELLER et Annick ALANE.
Quiproquo autour d’un adultère et de l’homosexualité. Très amusant, les rires (masqués) réchauffaient la salle !
Puis un goûter a été offert et partagé avec l’ensemble des personnes présentes.
N’oubliez pas ! Le prochain Atelier a lieu le 12 Octobre sur le thème « Les petits plaisirs du café d’antan ».
EVENEMENT EN OCTOBRE
Les retrouvailles
Quelle joie, quel bonheur de se retrouver après une aussi longue absence ! Ce mardi 29 juin avait un goût particulier car cela faisait de très nombreux mois (voire des années !!!) que les Ateliers du Mardi n’avaient pu se réunir en raison de la pandémie et de ses contraintes sanitaires. Alors inutile de préciser que malgré les masques, les sourires étaient visibles sur le visage d’environ 35 personnes qui avaient répondu présentes à cette invitation.
Aucune thématique particulière n’avait été prévue, aucun ordre du jour n’avait été envisagé, l’objectif du CCAS et des animateurs des Ateliers (Marie, Nelly, Danielle et Martine, sans oublier Jean-Lou) n’avait que pour simple ambition le fait de se retrouver autour d’un goûter, de palabrer sur ces derniers mois, et surtout d’envisager la rentrée prochaine. Mission accomplie !
Martine KUFFER , adjointe au Maire, en charge du CCAS a eu la gentillesse d’ouvrir cet Atelier et de rester parmi nous le temps de ce partage.
Rendez-vous après la période estivale, le mardi 14 septembre pour un après-midi …. festif!!!
Les informations seront données, comme prévu, sur le panneau lumineux et sur flyers.
À Le CAILAR, une permanence CCAS (Centre communal d’action sociale), se tiendra à la mairie le mardi ou le jeudi matin sur rendez-vous uniquement pour les Cailarens, afin de les conseiller, les accompagner et les orienter auprès des différents organismes ou administrations.
S’adresser à l’accueil de la mairie ou par téléphone au 04 66 88 01 05.
Le traiteur à domicile Cailaren PAELLA DEL SOL, en la personne de
, a préparé et offert hier une paëlla pour toutes les familles cailarennes bénéficiant du colis alimentaire.

Si l’on racontait notre village !
Ce mardi 10/03, nous aurions pu démarrer cet atelier en entonnant tous ensemble
« Souvenirs, Souvenirs
Je vous retrouve dans mon cœur
Et vous faites refleurir
Tous mes rêves de bonheur… »
Mais l’actualité nous rattrape toujours :
-
Virus et attitudes à adopter
Le mieux, comme dit Marie : « Faites entrer le soleil et aérez ! »
-
Échéances électorales municipales (remaniement du CCAS)
Bien évidemment, le fil conducteur pour partager l’âme du Cailar ne se fera pas sur les paroles de la chanson de Johnny Hallyday, mais plus exactement sur le poème « Cailar d’Avant » d’André BLANC, visionné en diaporama.
-
Du temps béni de la vendange,
-
Du passage du train du soir
-
Des amourettes du lavoir
etc.
À chaque conteur, ses anecdotes, des blagues partagées et autres histoires qui se racontaient au café sur la place, aux amours d’un soir après des journées dures
de vendanges et aux pas de danse à la guinguette ainsi qu’à la fraîcheur du soir donnant quiétude et sérénité …
Un grand merci à André BLANC, à Maurice SALERT, à Alain DURAND, à Serge BANTZE (et son rond point) pour ces merveilleux moments de bonheur, de nostalgie pour certains.
La projection de photos sélectionnées par Jean-Lou et commentées par André BLANC
a terminé cet atelier qui aurait pu durer si le temps n’était pas « compté ».
« Le moment présent est vite passé, c’est le souvenir qui dure ». Eugène Marbeau.
A Bientôt.
L’équipe des Ateliers du Mardi.
Le métier d’Orthophoniste
Notre atelier de ce mardi, ayant réuni une trentaine de personnes, a été
animé par Gaëlle BESSAC, orthophoniste à Vauvert, habitante du Cailar.
Gaëlle nous a permis de connaître les différentes activités de
l’orthophonie.
Les premières aides par l’orthophonie ont débuté dès 1760, mais le
certificat d’orthophonie n’ existe que depuis 1964.
Les études se font désormais sur 5 ans. En France, nous comptons très peu d’écoles, et peu de places par école.
Depuis le plus jeune âge jusqu’à la fin de nos jours, cette technique peut nous être salvatrice. Dyslexie,surdité, troubles de l’oralité (comportement alimentaire chez les jeunes et très jeunes enfants) AVC, Parkinson, Alzheimer, intervention ORL, dysphagie …… la liste est longue !
Gaëlle fait également, par le sein de l’association APO-G, de la prévention au niveau des maternités (« un bébé, un livre ») et des écoles maternelles (« chouette ! un livre »).
Toute l’assistance a été très intéressée par la très belle prestation de cette personne humaine et passionnée.
Comme de bien entendu, notre atelier a été suivi du traditionnel goûter !
Mardi faisons Gras !
Thème abordé ce mardi 25 Février, jour même du Mardi Gras 2020.
Les animatrices attendaient beaucoup de l’assistance et elles ne furent pas déçues. À l’ouverture de l’Atelier, des mets mitonnés, des terrines, des desserts… ornaient la table centrale, le but étant la dégustation de ces plats d’une part, et d’autre part, d’arriver à faire coïncider le salé, le sucré avec un vin (blanc, rouge, rosé), le tout bien entendu déguster avec modération.
Avant « Que la fête commence ! », Marie se charge de retracer l’historique de ce jour où tout le monde faisait « ripailles » toutes classes sociales confondues.
Si son origine est païenne, les Chrétiens en ont fait un jour d’abondance qui précède le carême (période de jeûne qui prépare Pâques). Ce jour fut appelé « gras » en référence aux aliments consommés et considérés comme riches : beurre, œufs, viande…
À Mardi Gras, les excès sont donc permis, aussi bien dans la consommation de nourriture que dans l’apparence vestimentaire !!
En effet au Moyen-Age, les déguisements de Mardi Gras permettaient non seulement de s’amuser, mais aussi de transgresser les interdits de l’ordre social. C’est ainsi que les pauvres pouvaient s’habiller en riches, les hommes s’habiller en femmes, et vice versa !
C’est là qu’apparaît le carnaval, mot italien provenant du latin « carnis levare » (« ôter la viande ») et qui est devenu dans certaines régions une véritable institution pouvant durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines : Jean-Lou nous en a donné la preuve dans son diaporama.
Au carnaval, tout le monde est jeune, même les vieux. Au carnaval, tout le monde est beau, même les laids.
Mais au-delà de l’histoire il était hors de question de faillir à la coutume les plats salés, mais aussi de« beignets », « bugnes », « pets de nonne » ou autres « merveilles » devinrent vite les rois de la fête ! A chacun sa recette !
Tous les plats ont été détaillés par les « chefs cuisiniers » d’un jour.
À nouveau, un bel après-midi de partage. Merci à vous.
Au cœur de la Croix-Rouge française
Cette belle dame qui n’a pas pris de rides est toujours un des acteurs majeurs de l’urgence en France.
Constituée sur les bases des conventions de Genève, la Croix-Rouge française est une association reconnue d’utilité publique. Fondée en 1864, elle est officiellement reconnue par le gouvernement français comme une société de secours volontaire, autonome, auxiliaire des pouvoirs publics dans le domaine de l’humanitaire et en particulier du service de santé des armées.
Mais la Croix-Rouge française, est aussi un des acteurs opérationnels majeurs lors des situations d’exception (diligentées par le Préfet) pour une prise en charge globale des sinistrés. Son réseau de volontaires formés et entraînés, présent sur l’ensemble du territoire français, permet une mobilisation et une mutualisation quasi-immédiates quel que soit le lieu de la catastrophe (incendies, attentats, inondations, crashs, …).
C’était le thème abordé ce mardi 4 février, lors de notre atelier (près de 50 personnes présentes) par Georges LABONNE, Président de la Délégation Territoriale de la CRF du Gard et Vice-président de la Délégation Régionale de l’Occitanie, qui a gentiment accepté notre invitation.
C’est avec un diaporama de support qu’il a évoqué les différentes étapes de soutien des pouvoirs publics lors de la survenue des ces évènements et notamment : la prise en charge des sinistrés et l’aide aux populations.
Les champs d’actions sont particulièrement vastes, puisque au-delà de l’hébergement des sinistrés et la mise en place de la logistique nécessaire au bon déroulement des opérations de secours, les bénévoles de la CRF assurent le soutien psychologique, renforcent la chaîne de secours médicalisée, évaluent la situation des sinistrés, mais participent également au déblaiement, nettoyage (opération « coup de main, coup de cœur »).
Georges LABONNE a ensuite développé les actions menées par la CRF gardoise en termes d’urgence sociale, et a mis en évidence les établissements sanitaires et médico-sociaux de l’association, trop peu connus du grand public.
Les questions furent nombreuses et particulièrement pertinentes.
Mais l’appétit du corps a pris naturellement le pas sur celui de la curiosité devant un parterre de crêpes et de délices présentés.
La révolte de vignerons en 1907
« L’oubli est un monstre stupide qui va dévorer trop de générations » George SAND.
De nombreuses personnes Cailarennes et de communes avoisinantes (Vergèze, St Laurent d’Aigouze, Aimargues…) se sont retrouvées, salle Lapèran pour accueillir mardi 28 janvier, Magali JARQUE-CORDES, la fille de Léon CORDES, écrivain romancier, qui a entraîné beaucoup de monde sur la voie d’un théâtre en langue occitane qu’il avait pratiqué dès sa jeunesse.
Par ses attaches terriennes et les combats qu’il mena au milieu des agriculteurs languedociens, il a beaucoup écrit, bien au-delà de sa réelle et constante passion pour une langue, l’occitan, qui était celle de ses origines.
En 1948, un temps où la crise de la mévente du vin était de retour, il écrivit «la Route des Gueux», l’histoire de la révolte des vignerons languedociens et catalans en 1907 (les gueux, car c’est ainsi que s’appelaient les villageois d’Argeliers, noyau où fut créé le Comité de défense viticole).
Ce manuscrit inédit, savoureux, qui dormit longtemps dans un tiroir, a été retrouvé par sa fille Magali, et édité en 2016.
Pendant près de deux heures Magali JARQUE nous a conté l’histoire de ces viticulteurs du Midi qui ont été confrontés
à la misère due à la mévente du vin, où pour la première fois, propriétaires et ouvriers vont faire passer l’unité du monde
rural avant la lutte des classes, entraînant avec eux une partie importante de la population des villes.
Épopée bouleversante, qui a vu des foules innombrables conduites notamment par Marcellin ALBERT, envahir les villes du Midi, protester dignement, avec calme et détermination pour le droit de vivre de son travail (jusqu’à 600.000 personnes à Montpellier en juin et près de 300 000 à Nîmes). Cette épopée fut oubliée, malheureusement, par le cataclysme des 2 guerres mondiales.
À l’issue de sa présentation, de nombreuses interventions ont eu lieu sur les problématiques actuelles de la vigne et des vignerons locaux (commercialisation, maladies diverses, impact des produits phytosanitaires…). Puis ce fut autour de Robert LOMBARD de faire l’historique de la cave coopérative du Cailar, de sa création à sa fin, dont certains sujets et personnages ne pouvaient qu’évoquer des souvenirs encore présents dans des mémoires.
Autour du goûter traditionnel, une discussion conviviale et animée s’en est suivie.
L’art Floral
« Elles naissent dans le mystère
et jaillissent de la terre
avec toutes leurs couleurs,
elles apportent bonheur…Les FLEURS »
En effet, ce fut un bonheur de voir au milieu de la salle Lapéran, disposé çà et là, la grande diversité
de ce règne végétal pour arriver à la confection de compositions florales.
Annita Van Diepen, fleuriste, installée à Vauvert nous a fait le plaisir d’animer cet atelier du Mardi.
38 ans de métier, 2è génération de fleuristes, en la regardant manipuler les fleurs dans ses mains,
elle n’a pas besoin de nous dire que « la fleur est ma vie ». Cela se voit et se ressent !
Tout en préparant une composition -que chaque participant devra reproduire-, elle rappelle la symbolique et le langage des fleurs.
Le silence ayant succédé aux bruits des sécateurs, agrafeuses, rires, commentaires, Annita a porté son œil de professionnel sur les « œuvres » réalisées par les fleuristes en herbe !
Encore un atelier où les moments privilégiés sont partagés en toute convivialité.
Après l’effort, le réconfort, comme à l’accoutumée.
Sur la route de Saint Jacques de Compostelle
Aujourd’hui aucune notice historique sur Compostelle, si modeste soit-elle, n’omet de rappeler que le premier pèlerin français «historique» qui soit allé à Compostelle fut, en 951, Godescalc, évêque du Puy.
Depuis, des pèlerins sont partis si nombreux que leurs pas ont fini par tracer un chemin, le fameux GR 65… Parmi les derniers, Jean-Noël LAHAYE !!!
Déjà présent il y a un an pour nous parler du chemin de Stevenson, ce cailaren, amoureux de la randonnée, était à nouveau parmi nous pour évoquer avec éloquence et passion ses 30 étapes françaises, en 2013 et 2014, sur la via Podiensis (route du Puy) reliant le Puy en Velay à Saint Jacques de Compostelle.
Son périple français s’est arrêté à Saint Jean Pied de Port (point de convergence des chemins du Puy, de Tours, de Vézelay et d’Arles), Jean-Noël LAHAYE a effectué 760 kms et traversé 8 départements (Haute-Loire, Lozère, Aveyron, Lot, Tarn et Garonne, Gers, Landes et Pyrénées Atlantiques).
La voie qu’il a empruntée est la plus ancienne et la plus connue des quatre grandes routes historiques. C’est aussi l’une des plus spectaculaires. Le reportage de Jean-Noël a été parfaitement illustré par des photos magnifiques sur les paysages volcaniques du Velay, les hauts plateaux de l’Aubrac, le Lot, les Causses du Quercy et les coteaux de Gascogne qui mènent aux Pyrénées, sur les trésors architecturaux qui jalonnent ce parcours, sans oublier les traditions culinaires.
… Mais il reste encore près de 800 kms (35 jours de marche) pour arriver à Saint Jacques de Compostelle !!! Ce sera peut-être un autre rendez-vous avec Jean-Noël !!!
A la fin de l’exposé, des marcheurs de ce chemin se sont regroupés autour de lui et certains ont pu faire part de leur ressenti.
Sur une table, étaient exposés les principaux accessoires du « pélerin » : bâton, sac à dos,
carnet «aujourd’hui appelé créantiale» prouvant le passage dans les différentes étapes
, coquille, symbole de St Jacques…
Plus de 60 personnes ont apprécié ce brillant exposé laissant penser, comme le disait
Jean de la Bruyère : «Il n’y a pas de chemin trop long à qui marche lentement et sans se presser».
Galette, couronne … et fève !!! « Couronnons cette nouvelle année » !
C’est le sujet qui divise la France en deux. D’un côté les partisans de la galette des rois frangipane,
de l’autre les irréductibles défenseurs de la couronne des
rois briochée. Un combat qui dure depuis la nuit des temps (au moins) et qui n’est pas près de s’éteindre.
Dans quel camp étaient les participants des Ateliers du mardi 7 janvier pour fêter l’Epiphanie ?
Dans les deux semble-t-il, puisqu’ ils n’ont eu aucune peine à se mettre autour de la table, découper
la galette (ou la couronne), distribuer les parts (effectuer par la plus jeune), déguster et finalement
tomber sur la fève.
Pourquoi une fève ?
Cette coutume païenne remonte à l’Antiquité romaine lorsque de grandes fêtes étaient organisées
en l’honneur de Saturne, dieu de l’agriculture et du temps, entre fin décembre et début janvier.
Maîtres et esclaves mangeaient alors ensemble et une fève (un haricot) était glissée dans l’un des
mets afin de désigner le roi du festin.
Mais au-delà des explications de nos animatrices, l’essentiel a été de partager ce délicieux gâteau, de rire des têtes couronnées.
À nouveau un bel après-midi en présence du Maire … qui n’a pas laissé sa part !
Clap de fin d’année 2019
Cet atelier avait un seul but : être la mise en bouche de tous les moments merveilleux de partage.
L’Avant Noël a donc fort bien débuté pour les 60 personnes, pour la plupart participantes assidues des Ateliers, avec cet après-midi festif.
Karaoké, danses, chants, démonstration de sévillane, se sont succédés en présence du maire Joël TENA qui s’était joint à cette manifestation.
Dans une brève intervention, il s’est félicité de l’engouement de la population pour ces ateliers, dont les débuts remontent à plusieurs années avec trois ou quatre personnes seulement. Que de chemin parcouru !
S’en est suivi le bonheur des papilles avec des tables bien garnies. Pâtisseries, friandises … étaient les bienvenues avec, pour couronner le tout, le verre de l’amitié d’autant plus apprécié qu’il venait à point nommé fêter 2 anniversaires, empreints d’émotion.
En fin de journée a retenti la Coupo Santo , reprise par toute l’assistance.
À nouveau, un grand merci à l’ensemble des participants.
Rendez-vous pris le 7 janvier 2020, date qui, sans aucun doute, sera le prétexte de fêter les Rois.
Bonne fêtes à toutes et à tous.
LA RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE
C’est la seconde fois que Véronique POTTIER, professionnelle de la réflexologie plantaire et bien connue des cailarens, intervenait sur cette méthode douce.
Les bienfaits de ce massage de la voûte plantaire semblent nombreux : bienfaits physiques et psychiques. La réflexologie plantaire dynamise l’organisme, harmonise les fonctions vitales, libère le stress et les tensions nerveuses, soulage les tensions du dos et beaucoup d’autres douleurs. Mais le bien-être apporté par cette méthode est aussi psychique grâce à la décontraction mentale et à l’évacuation des émotions négatives.
Pour illustrer cette affirmation, Véronique POTTIER a invité une participante à une séance découverte.
Pieds nus, confortablement allongée, la tête légèrement relevée, la praticienne est intervenue auprès de la personne avec, pour première intention, de la détendre et la mettre en confiance, avant de lui indiquer les points précis sur lesquels elle allait travailler.
Véronique POTTIER, dont l’exposé était une nouvelle fois soutenu par un diaporama, a ensuite répondu aux nombreuses questions posées par un public très attentif et qui découvrait parfois l’existence de cette discipline.
Comme à l’accoutumée, cette intervention s’est conclue par un goûter toujours apprécié par la soixantaine de participants présents.
Un grand merci à notre intervenante.
Sincèrement, en choisissant le thème de ce mardi 3/12, nous n’en avions pas réalisé la difficulté. Comment aborder ce sujet :
L’importance du journal (le Midi-Libre en l’occurrence pour nous) dans la vie de tous les jours.
Les 45 personnes de l’assistance avaient-elles la même vision que nous ? Avaient-elles, elles-mêmes, la même vision entre-elles ? Nul doute que NON. À chacun sa façon d’aller à l’essentiel.
Donc place à l’imagination ! Marie doit laisser de côté ce que disait Jacques BREL : « Je n’ai pas assez d’imagination pour être quelqu’un d’autre que moi ».
Le défi est lancé. Affublée d’une feuille de papier faisant office de chapeau sur sa tête, entourée de crieurs de journaux,
elle doit faire parler cette « feuille de chou » qui se pose déjà la question de savoir quelle rubrique va attirer son lecteur
ce jour au petit-déjeuner, entre le café et les croissants (les infos sur la région, sur le monde, le sport, la météo,
l’horoscope, la nécrologie…). Et puis après, quel en sera mon devenir ?, un produit d’emballage, une aide pour fair
e briller les vitres… Actuellement, ma vie peut se terminer comme cela. Dans ma jeunesse, je pouvais encore me
retrouver, à un crochet, dans la cabane au fond du jardin !
Après cette petite parenthèse artistique et sans filet, l’atelier reprend son rythme, avec de nombreux échanges. Invitée,
Simone LEGRAND explique son rôle de correspondante locale du Midi-Libre et l’évolution de ce travail au fil du temps.
Elle souligne l’importance de la rédaction du Midi-Libre quant à la mise en page, le choix des articles, du calendrier.
Malgré les changements apportés par les nouvelles technologies de la communication digitale, le papier a encore de l’avenir.
Quoiqu’il en soit : Lire sera toujours un moyen d’aiguiser la curiosité.
MADAGASCAR : L’Île rouge et ses fonds marins
Madagascar, l’île rouge (couleur donnée à cette île en raison de la latérite qui colore ses plateaux) est située à l’est de l’Afrique, à proximité du Mozambique.
C’est un endroit particulièrement magnifique doté d’une flore et d’une faune exceptionnelles, habité par un peuple accueillant, rempli de gentillesse mais qui demeure le cinquième pays le plus pauvre du Monde (les trois quarts de ses 25 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté).
C’est pour parler de cette île (ancienne colonie française, indépendante depuis 1960) et notamment
de ses problématiques marines, que mardi 26/11, l’atelier a eu la chance de recevoir Johanna Barthélémy,
ingénieur en environnement marin et petite-fille de Josette Chambourdon.
En mission pour une ONG, cette jeune femme nous a emmenés sur ses traces laissées sur le sable d’une
partie de l’île, celle de Barren (archipel de 9 principaux îlets se situant au large de la côte ouest de Madagascar),
lieu où les pêcheurs traditionnels constatent l’extinction programmée de ce qui les fait vivre et, avant eux,
leurs parents : en effet, le nombre des poissons ne cesse de diminuer en même temps que leur taille.
À Madagascar, 80% de la production nationale des ressources marines (thon, poulpe, petits poissons style dorades)
sont fournies par ces pêcheurs traditionnels. Malheureusement, ils sont aujourd’hui totalement démunis avec leurs
modestes pirogues devant les navires-usines, provenant d’Europe ou d’Asie, qui puisent dans leurs filets ce qui
reste du potentiel marin de la grande île.
Devant cette menace (non respect de la zone de pêche, matériel de faible qualité, …) plusieurs organismes officiels
ou non gouvernementaux ont décidé d’aider ces pêcheurs. Johanna s’est donc attardée sur sa mission d’amélioration
de la gestion de la pêche côtière durable, et décrit le dispositif qui a, pour objectif, de gérer les méthodes de pêche en
veillant au respect des périodes de fermetures temporaires de certaines zones, afin de pouvoir gérer le renouvellement
des stocks (aires marines protégées).
Cette magnifique prestation a, une nouvelle fois, enchanté un public toujours aussi nombreux et passionné.
À la cueillette des champignons sans appréhension
En Octobre 2016, l’atelier vous présentait une grande variété de champignons. Les animatrices
avaient à cœur, compte-tenu de la saison, de réitérer cette thématique.
Force est de constater que les années se suivent mais ne se ressemblent pas car les conditions
climatiques n’ont pas été favorables à des poussées significatives. Ceci n’a pas empêché certains
d’entre vous d’apporter leur cueillette qui nous a permis de faire disparaître (du moins nous le
souhaitons) certaines appréhensions sur la dangerosité de quelques espèces.
Aucun professionnel n’étant disponible, c’est Marie (accompagnée par Claude GRANIER
, Claude BRUN et Danièle TOURREAU) qui a joué le rôle de mycologue !
Environ 15 variétés ont été présentées (Bolets des pins, Rosés des prés, Russules, Pholiotes des peupliers,
Lactaires délicieux, Coprins, tricholomes …)
L’assistance pouvait suivre sur écran des photos projetées par Jean-Loup de divers champignons.
Les échanges ont été particulièrement nombreux. Tout le monde en a tiré une grande satisfaction.
L’atelier s’est terminé par une dégustation particulièrement appréciée.
Comment passionner un public si ce n’est en lui communiquant sa propre passion !
Ce mardi 12/11, l’atelier recevait Renaud VINUESA, manadier passionné, mais également
Chantal TISSERAND et Gaël qui, eux, vivaient une autre passion en lien étroit avec la course
camarguaise : le costume d’arlésienne, la sellerie.
80 participants ont écouté avec intérêt le parcours du jeune Renaud qui, à ce jour, porte haut
son nom VINUESA, reconnu dans le monde de la bouvine. Avec plein d’humilité, il met l’accent
sur ses débuts, sur le grand respect qu’il doit à des manadiers lui ayant appris les bases du
métier de gardian, et qui lui ont permis de se construire et de devenir ce qu’il est maintenant. On sent que le terrain est son socle.
En 1994, il crée sa manade avec des juments provenant des élevages JALABERT et LAURENT. L’étalon Maestro de Laute, croisement de ces 2 lignées, figurant parmi les meilleurs reproducteurs de sa génération, est l’une de ses fiertés. Il souligne, également, le rôle primordial de ses Simbèu pour l’aide qu’ils apportent aux gardians dans leur travail au quotidien et dans les arènes.
À ce jour, il est reconnu sur des pistes internationales par les spectacles donnés comme «La Camargue en liberté».
Suite à la diffusion de « Rêve d’enfant », il se prête au jeu questions/réponses de l’assistance. Comme le font, également,
Chantal TISSERAND et Gaël.
Déjà venue lors d’un atelier, elle rappelle brièvement l’histoire de la passion du costume d’Arlésienne, le temps mis pour
la coiffure, le prix d’un ruban neuf, le temps de préparation pour une cérémonie…
Gaël, dont l’atelier se situe actuellement à la manade Vinuesa, et dont l’identification est la sellerie d’Ulysse, a, dès son
jeune âge, été attiré par les chevaux, et en particulier par le cuir, cette matière noble qu’« il faut comprendre pour la travailler au mieux ».
Derrière lui, on peut découvrir des longes, des brides, une selle mais aussi ceintures, sacs …et quelques outils nécessaires à la confection.
(Voir www.sellerieulysse.fr.)
Cet après-midi, empli d’émotion, se termina par la Coupo Santo, et, comme à l’accoutumée, par le goûter dans une ambiance très chaleureuse.
La séance de ce mardi consacrée au travail du boutis a surpris bon nombre de participantes. Cornelie LARGUIER
de l’Association France-boutis, nous a fait découvrir l’univers de cet art.
De la peinture de WERMEER « La dentellière », au poème de Pierre de RONSARD « …quand vous serez bien vieille
à la chandelle… », l’atelier s’est plongé dans un monde où le temps est suspendu ! La beauté des œuvres apportées
par Cornelie LARGUIER , sa disponibilité à répondre aux différentes questions sur le choix du tissu, des fils de coton
à bourrer, la technique de l’ouvrage selon les modèles, a suscité un enthousiasme ,une admiration de ce travail,
non dissimulés du public.
Certaines pièces de boutis faisaient apparaître des dessins très maîtrisés sur le choix de l’intervenante : paysages sous-marins,
fossiles côtoyant lys de mer, monuments…Que de particularités dans chaque modèle !
Elle souligne que le temps passé à un boutis ne se mesure pas. Certaines pièces demandent 4 à 5 mois à raison de 6 h/jour.
Notons que le savoir-faire du boutis ou broderie de Marseille a été classé à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019, que des expositions ont lieu à Caissargues, au parc des expositions de la porte de versailles dans le cadre de l’art du fil….
Nous ne pouvons que nous réjouir de pouvoir diversifier les ateliers en raison de la complicité de nos intervenants. Merci à eux.
A la semaine prochaine.
Les retrouvailles
Mardi 1er octobre fut le moment des « retrouvailles » des Ateliers du Mardi. Après cet été caniculaire, une nouvelle saison des Ateliers démarre. Les deux premiers thèmes ont été consacrés à l’archéologie et à l’activité physique adaptée. Les animatrices tiennent à remercier l’ensemble des intervenants anciens et futurs, pour leur participation bénévole à la réussite des Ateliers.
Le Cailar, comptoir fortifié de l’âge du Fer, un site archéologique exceptionnel au cœur de
l’histoire d’un paysage remarquable : la Camargue gardoise.
C’est Réjane ROURE, maître de conférences et directrice de l’Unité Archéologie des Sociétés Méditerranéennes
de l’Université de Montpellier qui était, mardi 8 octobre, notre conférencière pour nous parler de l’histoire du Cailar.
Les vestiges archéologiques du Cailar font l’objet d’un programme de recherche depuis le début des années 2000,
moment de la découverte de l’importance du site. Les travaux menés sur la place de la Saint-Jean ont révélé
l’importance de cet habitat fondé dès le VIe siècle avant notre ère et occupé jusqu’à l’époque romaine, avant
la fondation du village actuel autour de l’église au cours du Moyen Âge.
Fondé au début du VIe s. av. J.-C., l’habitat du Cailar est entouré vers – 550 d’un important rempart en pierres
de 2 m 60 de large, qui connaîtra plusieurs remaniements. Cette fortification protège une surface d’environ 1,5 ha,
comme pour de nombreux petits habitats de Gaule méditerranéenne durant l’âge du Fer.
Ouvert sur une vaste lagune qui était alors navigable, Le Cailar se trouve à l’extrémité occidentale du Delta du
Rhône, dominant l’espace que l’on appelle aujourd’hui la Petite Camargue, ou Camargue gardoise, et il a servi de
port pour l’ensemble du Languedoc oriental durant plus de 9 siècles, pour les habitats de la Vaunage à laquelle Le Cailar
est relié par le Rhôny, et pour ceux de la région nîmoise à travers la vallée du Vistre, et au-delà jusqu’à la vallée du
Rhône. Le comptoir a été installé au confluent de ces deux fleuves, sur une petite éminence naturelle.
Aux Ve et IVe siècles avant J.-C., l’espace en arrière du rempart est une place publique qui accueillit ensuite durant
tout le IIIe siècle avant J.-C. des expositions d’armes et de têtes coupées. Le site du Cailar a livré environ 50 de ces
trophées humains et plus de 300 objets métalliques, appartenant principalement à la panoplie du guerrier gaulois :
épée, lance, bouclier, etc.
Les vestiges archéologiques fouillés au Cailar témoignent ainsi de très nombreux échanges avec les Grecs installés
à Marseille : produits grecs, étrusques, romains, y parviennent en abondance. C’était le port lagunaire du Languedoc
oriental au temps des Gaulois, avant que la lagune s’envase et que la mer recule jusqu’à Aigues Mortes au Moyen Âge
, puis jusqu’au Grau du Roi à l’heure actuelle.
Inutile de préciser que le nombreux public présent a fortement apprécié cette prestation historique de leur commune.
Une activité physique adaptée
Jeudi 15 octobre, Marlène BILSKY, titulaire d’un master en activité physique adaptée et bénévole
dans l’association Action Sauvetage Secourisme, en charge de la santé est venue nous présenter les
bienfaits d’une activité physique adaptée au vieillissement des muscles !
Elle a clairement expliqué que la sédentarité et l’inactivité physique augmentent. Or, pratiquer une
activité physique réduit le risque d’apparition et d’aggravation de nombreuses pathologies
chroniques, améliore le bien être et augmente l’espérance de vie
Elle diminue le risque :
– de maladies cardiovasculaires et d’hyper tension artérielle
– de développement de certains cancers
– de diabète de type 2
-d’ostéoporose.
L’activité physique associée à une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée, diverses activités…), permet de
mieux vieillir!!
Plus de 30 personnes ont mis en pratique les tests proposés par Marlène, dans la joie et la bonne humeur. Elles
ont été nombreuses à découvrir (ou redécouvrir) l’existence de certains muscles, mais tout ceci ne les a pas
empêchées de se jeter avec appétit sur les pâtisseries traditionnelles du mardi !!!
Les ateliers du Mardi
Toutes les bonnes choses ont une fin.
Comme chaque année, la saison se clôture avec le traditionnel repas sous le signe de l’amitié.
Le 18 juin, avec un temps particulièrement clément, la laupio d’Aimé nous accueillait. Les
habitués, avec conjoints et amis, se sont retrouvés, avant les grosses chaleurs, pour partager
ce grand moment de convivialité et de plaisir. La bonne humeur était comme toujours de la partie.
Le maire, Joël Tena, a tenu à rappeler succinctement les actions du CCAS. Il a remercié tous
ceux qui ont permis l’organisation de cette belle journée.
Merci de la fidélité de chacun et … place à la douceur de l’été !
Rendez-vous à la rentrée.
Honneur à nos manadiers
Pour le dernier mardi de la saison, la parole a été donnée à Jacky TOURREAU qui, depuis sa retraite, s’adonne à sa passion sur les traditions et les coutumes camarguaises. En 2013, il publie son premier livre «L’origine de la manade Nicollin». En 2019, son second «les manades d’Antan». Le troisième est en cours d’écriture. Comme il le souligne, fort justement, il vient parler de l’historique des manades et non de l’histoire des manades.
Cet homme est un puits de science et en toute humilité, les novices comme ma personne, s’y noieraient. Il énonce avec une facilité déconcertante :
– les périodes COMBET, GRANON (qui a choisi la devise rouge et verte ; le sang et le pâturage), DELBOSC, LAFONT, NICOLLIN…
– les divers palmarès des taureaux : à noter que les affiches, durant une grande période, annonçaient le nom du taureau et pas celui des raseteurs. L’animal passait avant l’homme. Le diaporama projeté nous donne des vues précises de ces taureaux dans les arènes, et, parmi les meilleurs, le Sanglier, baptisé ainsi par les gardians, en raison de son comportement proche du porc-sanglier.
Jacky TOURREAU, durant près de deux heures, a tenu à faire partager auprès de l’assistance sa passion, et ce fut chose faite. Il a clôturé par un poème, en provençal, en l’honneur du taureau VOVO. Puis, il s’est prêté avec gentillesse à la dédicace de ses livres.
S’en est suivi le traditionnel goûter….amélioré…
Les connaissances de chacun sont les bienvenues pour animer les débats durant les séances des ateliers.
Après-midi récréatif
NON, ce n’était pas «The Voice». NON, ce n’était pas « Danse avec les Stars ».
Mais, nous n’avions aucune prétention de cette nature ! Notre seul but était de faire passer un
agréable après-midi aux participants de l’Atelier….Mission accomplie grâce à la complicité de chacun.
Au menu : Karaoké, danses en ligne (madison, country…) avec l’aimable participation de Cathy.
Le traditionnel goûter, agrémenté d’une soupe champenoise, a clôturé cette belle journée.
Merci à Toutes et à Tous.
« A la découverte des plantes de nos prés »
Après un atelier traitant de l’étendue géographique des près du Cailar, un thème ne pouvait naturellement
que suivre : la découverte des plantes sauvages, que nos pieds foulent dans notre belle région.
Pour ce faire, Marie, assistée d’Annette GIBERT, botaniste, sans oublier les participants avec de fortes
connaissances en la matière comme Georges TERROU, a permis à chacun de recevoir des
« leçons de nature ». Ceux qui n’avaient pas pu apporter de plantes ont certainement été agréablement
surpris par la décoration végétale de la salle grâce à Marie et Nelly qui, le matin même, avaient eu
l’âme buissonnière ! Les belles images sélectionnées et projetées par Jean-Lou permettaient de se
plonger dans les champs.
Les plantes font partie du cycle de vie. Une hypothèse est que celles-ci ont évolué
morphologiquement et physiologiquement pour purger l’excès de carbone atmosphérique par la
photosynthèse. Ce processus bioénergétique permet à des organismes de synthétiser de la matière
organique en utilisant l’énergie lumineuse (soleil).
Après cette parenthèse, faites vos courses dans les prés. Pourquoi s’en priver ! de nombreuses
plantes sont comestibles et sublimerons les plats (l’ail des ours, la reine des prés, le coquelicot
pour les fromages de chèvre, l’ortie, la mâche… la fleur d’acacia, succulente en beignets et
tant d’autres… mais attention ! si certaines ont des vertus médicinales, d’autres sont toxiques
(le laurier rose, le muguet que l’on aime tant offrir le 1er mai, le ricin, le lierre… la grande ciguë
qui a couté la vie à Socrate, etc. ).
N’oublions pas que la nature est une source d’émerveillement pour qui sait regarder !
Comme à l’accoutumée, cette séance très interactive s’est terminée par le fameux goûter.
Merci encore à toutes et tous.
les chemins de Stevenson
Au gré des voyages….les pieds sur terre et la tête dans les étoiles…
En effet, les séances de ces 2 mardis consécutifs ont permis aux participants de l’atelier, toujours aussi nombreux,
d’enrichir leurs connaissances grâce à deux intervenants passionnés et passionnants, chacun dans leur domaine
respectif : René BARRA et Jean-Noël LAHAYE.
Mardi 9/4, René BARRA nous a fait vivre un voyage extraordinaire à travers le continent africain. Homme très
engagé dans la protection de la nature, il a mis l’accent sur l’interdépendance entre l’homme et celle-ci dans le
sens large du terme. A découvrir sur le site officiel du Cailar, rubrique CCAS.
Ce mardi 16/4, Jean-Noël LAHAYE nous invitait à partager son amour de la randonnée. Chaussures aux pieds
mais bien assis sur nos chaises, le chemin de Stevenson, GR70, nous tendait les bras. Difficile de s’y engager
sans parler de l’histoire de ce fameux Robert-Louis Stevenson, écrivain et voyageur écossais, un des maîtres
incontestables du roman d’aventures (L’Ile aux trésors,… Voyage avec un âne dans les Cévennes en1878).
Jean-Noël LAHAYE nous a, pendant près d’une heure, plongés dans cet univers que certains connaissent bien,
la marche avec l’objectif d’atteindre le but choisi. La découverte fait toujours peur mais s’y lancer semble une joie
inexplicable. L’illustration par diaporama permettait de mieux appréhender les difficultés rencontrées par le marcheur
(profil des chemins tant dans les dénivelés que dans la structure des terrains), de reconnaître la riche diversité de la
nature de ce chemin de Stevenson : Le Puy en Velay, avec son relief volcanique et ses plateaux agricoles, le Gient
ses vallées lumineuses où la douceur du Midi se fait sentir. 250 kms sont parcoévaudan, mélange de forêts sauvages,
de pâturages et marais, le Mont Lozère, massif parsemé de chaos granitiques où coulent des sources, les Cévennes
qui déplourus, à raison de 19 à 23 kms/jour. La douleur du corps est vite oubliée faisant place aux images enchanteresses de la faune, de la flore et des œuvres de l’érosion.
Ces deux intervenants auraient tenu la salle en haleine si le temps n’était pas compter. Un goûter clôtura les séances et permis à l’assistance de poser moult questions.
A noter que tous les intervenants des Ateliers sont bénévoles.et nous les remercions. Outre le panneau lumineux et le site officiel de la commune, vous pouvez trouver le thème des séances dans divers points du Cailar permettant une lisibilité plus large aux habitants.
Quelque part dans le vaste continent africain !…
Souvenirs d’AFRIQUE
Chose promise, chose due !
En octobre 2018, René BARRA intervenait sur la Colombie et cet «aventurier» nous avait dit
«je reviendrai vous faire voyager dans le vaste continent africain».
L’atelier a donc suivi les chemins de ce fabuleux parcours, réalisé en grande partie grâce au
WWF (1ère organisation mondiale de protection de l’environnement, oeuvrant pour la préservation
des espaces et espèces sauvages les plus menacées). René BARRA n’oublie pas, également, ses
débuts avec 2 amis dans les années 1970, et sa participation à un reportage avec Christian ZUBERT
(Caméra au point). Cet homme très engagé dans la protection et la conservation de la nature a
emmené l’assistance dans la traversée du Sahara, vaste désert situé dans la partie du nord du
continent africain et s’étendant sur une dizaine de pays (Maroc, Tunisie…Lybie, Soudan, Niger, Tchad..).
Il œuvre, à son niveau, à la conservation d’espèces menacées sur tous les continents, quelles soient terrestres ou marines. Il insiste fortement sur la disparition de nombreux animaux due, en grande partie, à la déforestation, aux braconnages illicites, au changement climatique, à la pollution, etc. Alors que l’espèce animale joue un rôle majeur au sein des écosystèmes, nous constatons que malgré tout une espèce sur 3 est menacée dans le monde !
Au niveau du Kenya et de la Tanzanie, tant les Masaï que les animaux sont refoulés par la conquête des Emirats. Le tourisme prime et René BARRA nous invite à réfléchir sur le devenir de ce continent. Il est partisan du dialogue et de projets concrets de terrain, privilégiant la recherche et l’expérimentation sur place.
A l’appui de son intervention, des images défilent. Il s’arrête sur un animal paisible mais qui a une face cachée : l’hippopotame. Celui-ci joue un rôle écologique indispensable en Afrique mais peut être très agressif vis-à-vis de l’homme.
Il conclut en disant que l’Afrique est un continent magnifique. Et comme dirait François MAURIAC : «Il ne sert à rien à l’homme de gagner la Lune s’il vient à perdre la Terre».
L’école cailarenne à travers les âges
Alain REBOUL, ancien enseignant, et donc avec une connaissance approfondie du sujet, est venu ce mardi présenter à l’Atelier
L’histoire de l’Ecole au Cailar
S’appuyant sur les lois républicaines, il exposa et développa la progression de d’enseignement en général.
S’affichaient, sur l’écran central, par le biais d’un diaporama, les dates importantes de l’évolution en France
de l’Education nationale et, par ricochet, des communes. Retenons entre-autres :
1833 :loi Guizot = 1 école dans chaque commune.
1850 : loi Falloux = séparation de l’école privée et de l’école laïque.
De 1879 à 1882 : loi Ferry = obligation de scolariser les filles, gratuité de l’école, laïcité des programmes.
La commune du Cailar appliqua, bien entendu, ces lois en aménageant en 1858 l’école de la Cazerne
(créée en 1774). La commune dispose alors de 3 classes : garçons, filles, asile (maternelle de 3 à 4 ans),
auxquelles il faut ajouter, pour les filles, une école privée de confession catholique.
Sur les tables, fascicules, plans, photos, livres, objets divers… étaient à disposition de l’assistance.
Comme prévu, nous avons accueilli, pour un moment, les élèves de CE2 et CM1 de Mme OTALORA et les
CM1 et CM2 de Mr VIDAL. Compte tenu du temps imparti, il a été difficile d’impliquer plus étroitement ces
élèves à l’interaction du thème, même si comme le disait, fort justement Simone VEIL :
«Je n’aime pas l’expression devoir de mémoire. Le seul devoir, c’est d’enseigner et de transmettre».
Un grand merci à Alain REBOUL pour la qualité de son intervention ainsi qu’à André BLANC pour les compléments d’information, sans oublier les responsables de notre école communale.
Le goûter fut apprécié autant par les enfants que par les participants.
Coup de projecteur sur les prés du Cailar !
Des prés si près d’ici !
Force est de constater que cet atelier du mardi 26/3 abordant « les prés du Cailar »
était un tant soit peu différent car il demandait une connaissance de l’étendue du
territoire cailaren, des fleuves et des affluents qui le parcourent.
Pour ce faire, des plans étaient à disposition des participants sur les tables.
Georges GOUDAL, qui a eu la gentillesse d’intervenir, nous a décrit le milieu
(réserves, étangs, marais…). Il rappelle que certains sites, comme
«le marais du pont des Tourradons», sont formés de dépôts d’origine lacustre du quaternaire alors que d’autres sols
sont limono-argileux en raison de l’apport du Vistre et du Rhony.
La séance a permis aux Anciens de débattre sur les noms de quartiers, les noms d’usage et leur origine portés sur
le plan ainsi que sur le droit de pâture ancestral et toujours en vigueur par le code rural sous diverses formes.
Rappelons que ce droit de vaine pâture ou pâture vaine permettait aux paysans sans terre de pouvoir nourrir
quelques têtes de petit bétail, durant un temps limité, sur des terres de propriétaires. En contrepartie ces paysans terriens,
obtenaient un engrais naturel provenant des excréments laissés par les animaux
Un grand merci à Raymond Lacombe, Robert Lombard, Georges Therou, René Brun, André Blanc qui ont apporté un
éclairage sur cet historique «des prés».
Pour l’autre partie de l’assistance, il s’agissait d’une balade virtuelle ponctuée d’anecdotes.
La journée s’est terminée par le traditionnel goûter…très apprécié.
La passion pour les orchidées.
Ce mardi 19/3, l’atelier recevait M et Mme BOUSQUET, bénévoles de l’association «Orchidée Languedoc»,
dont le siège social se situe à Vergèze, où nous les retrouvons chaque année, lors du Salon des orchidées.
Nous avons senti immédiatement leur passion pour ces plantes herbacées, dites orchis en latin, à feuilles
réduites, à écailles, terrestres ou épiphytes.
Cette famille de plantes très répandue aime les régions tempérées à tropicales. Notre territoire s’y prête donc.
Les orchidées ont développé des caractéristiques les rendant très autonomes et économes en ressources.
Le nombre d’espèces botaniques peut varier, semble-t-il, de 25 000 à 30 000.
Chaque orchidée peut attirer un insecte spécifique (abeilles, guêpes, mouches…) par l’odeur projetée
ou par le mimétisme du pollinisateur, empêchant de ce fait tous prédateurs.
En effet, si nous observons le «cœur» d’une orchidée, nous pouvons apercevoir un personnage variant de
l’humain, passant par l’animal pour arriver au fantastique. Il suffit de laisser vagabonder son imagination.
M et Mme BOUSQUET ont répondu, avec une grande générosité, à nombre de questions sur la semence,
l’entretien, la vie de ces merveilleuses plantes.
Confucius disait : «Rencontrer des hommes bons, c’est pénétrer dans une pièce emplie de ces fleurs».
Histoire de carnavals !
Mêm’pas peur ! Certains défient les éléments, l’Atelier les préjugés. En effet, l’atelier reprenait ce mardi 12/3,
avec comme thème, le Carnaval et par conséquent, le déguisement : la fête « du monde à l’envers ».
Pas facile et pourtant, force a été de constater l’implication des participants costumés. Pour ceux qui le souhaitaient,
sur les tables, entre mimosas et friandises, des chapeaux pointus et autres permettaient de participer à cette festivité.
Sans prétention, sans préparation particulière, le carnaval cailaren a duré 2 heures au lieu d’1 semaine,
avec plaisir et ambiance visibles.
Notons la diffusion par Jean-Lou d’une grande partie des plus beaux carnavals :
Santa Cruz du Tenerife, Venise, Nice, Martinique, …
La journée s’est terminée par la dégustation de bugnes, des beignets et autres … faits maison.
Merci à toutes et à tous.
D’autres cornes en Camargue !
Rendez-vous avec le TEXAS LONGHORN !
C’est Oriane CLAUZEL, propriétaire avec son mari Stéphane du Longhorn Ranch à
Aimargues, qui est venue nous faire découvrir sa passion pour ce bovin mythique à
grandes cornes, symbole des grands espaces américains. Elle a su capter l’auditoire
sur cet univers méconnu de ces bovins.
Aucune ressemblance physique avec nos taureaux camarguais, notamment au niveau
de la robe et des cornes (amplitude moyenne de 2m) et pourtant, on peut retenir un
point commun : l’esprit et l’amour des cavaliers pour leur monture et les taureaux.
On relève, en effet, une similitude entre les «cattle drive» américains et les lâchers de
taureaux dans les rues de nos villages.
Certes, l’attrapaïre de la tradition camarguaise n’existe pas pour ce type de bovin. Il est
remplacé par le cow-boy le jour des rodéos.
Pour en savoir plus, allez à la rencontre de ce couple passionné dans leur propriété de 70 ha, qui vous fera partager ce que l’atelier vient de vivre, voire plus : visite des troupeaux, jeux westerns, mini-ferme,….
Facebook.com/longhorn-ranch.
«Un fromage parmi les autres !»
Moins de participants à cet atelier dont le thème pouvait mettre l’eau à la bouche
«les fromages… les recettes» mais il est parfois difficile de prévoir l’imprévisible.
Autour d’une jolie table où se côtoyait nombre de fromages, de confitures, de jambon,
de fruits et… de vin, 25 à 30 cailarens venaient à la découverte des secrets du terroir
auvergnat. Corinne LAURENT, avec toute sa gentillesse et sa générosité, est venue,
munie d’accessoires de cuisine, mettre l’appétit à la salle Lapéran, en mettant en scène
Truffade, gaufres au fromage nappées des délicieuses confitures de Danièle (rose, framboise, citre…).
Comme l’écrivait Colette : «Si vous n’êtes pas capables d’un peu de sorcellerie,
ce n’est pas la peine de vous mêler de la cuisine…». Corinne était notre Merlin l’enchanteur.
La bonne humeur, la convivialité étaient là, chacun parlant de ces recettes à base de
différents fromages. Par contre, la truffade et les gaufres avaient bel et bien disparu.
Egalement, les papilles ont été ravies par les «merveilles» ou «bugnes», les tartes maisons
apportées par les participants.
A nouveau, une belle journée !
Merci encore à Corinne et à vous toutes et tous.
Le canard dans les rizières
Nous ne parlerons pas de la recette du canard aux herbes, mais bien du désherbage
des rizières par les canards !!!
Bernard POUJOL, riziculteur bio (25ha), a sa méthode, sans pesticide, pour désherber
ses rizières… Il utilise des canards !
Il devait être parmi nous, mardi 5 février, mais des impondérables majeurs l’en ont empêché.
La veille, il pensait venir … mais c’est ainsi … difficile de lui en vouloir.
Cependant, les animateurs des ateliers du Mardi ont profité de leur visite chez lui,
quelques jours auparavant, pour intéresser les personnes présentes, à cette technique
particulière et désormais reconnue.
Dans les années 1840, les rizières sont utiles pour absorber l’eau du Rhône (à proximité) pour dessaler les terres. Grâce à cela, elles vont être utilisées, tout d’abord, pour la culture de la vigne, puis rapidement pour celle de riz.
Au début du XXème siècle, la riziculture couvre en Camargue 800 ha (les prés cailarens en font bien évidemment partie), car les agronomes avaient trouvé que la terre et le climat étaient très favorables à cette culture.
Aujourd’hui les rendements sont plus élevés que ceux des riziculteurs conventionnels et l’exploitation est très rentable.
Les autres éleveurs commencent à s’intéresser de près à cette technique et pourraient eux aussi lui emboîter le pas…des canards dans les rizières! Bernard POUJOL partait pour le Sénégal dans le but de faire partager cette méthode écologique, originaire du Japon.
L’atelier a porté sur les variétés de riz (complet, rouge, noir…), sur les différentes phases de la récolte à l’obtention de la céréale. La seule a ne pas contenir de GLUTEN.
Comme à l’accoutumée, et d’autant plus en raison de l’absence de l’intervenant, la diffusion de documentaires a permis de mieux appréhender la riziculture biologique.
S’en est suivi une 2è partie très animée sur les expressions issues des patois locaux (dévarié, fan de chichourle, boulègue…).
Le titre « Et si l’on faisait du cinéma…pour rire ! » voulait en dire long…
La surprise sur le visage des arrivants fut à la hauteur de l’attente des organisateurs.
Tout avait été prévu pour faire de la salle Lapéran une véritable salle de cinéma : guichetière
avec ticket d’entrée, disposition des chaises, éclairage, projectionniste…
Le cinéma était pratiquement dans la salle (interrogations, bavardages, sourires aux lèvres).
SILENCE, on tourne :
1ère partie : Le Sanglier (Lou Sanglié)
Documentaire extrait d’un reportage de Stéphane Bern rappelant la vie, la notoriété de ce
splendide taureau.
Puis suivirent les publicités d’avant (Banania, Dop, Petit-Lu….Cigarettes gitanes). Période
sans garde-fous, certes car nous vivions, sans analyse critique, l’après-guerre.
Puis : ENTRACTE
De l’étonnement aux rires, les ouvreuses sont là, leurs corbeilles en bandoulière, lampe à la
main et criant, comme il se doit « bonbons, caramel, esquimaux, chocolats ». Et il y en avait
pour tout le monde.
2e partie : Des scènes cultes du cinéma (de Fernandel à Raimu dans la fameuse partie de
cartes, en passant par Fernand Raynaud dans la bougie, Coluche sur la lessive, Jean Yann
et Prévost sur les manifestants professionnels,….pour en finir par Pierre REPP sur les crêpes).
Très bons moments de rire et de partage.
Victor Hugo disait : Faire rire, c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre qu’un distributeur d’oubli !
Le thème retenu ce mardi 22 janvier : Apprendre et Comprendre l’animal !
Et plus savamment : Ethologie qui désigne l’étude des mœurs et le comportement
individuel et social des animaux domestiques et sauvages.
Après une ouverture très concise de Marie, parole était donnée aux intervenants
–que nous remercions- : Jacques Blatière, Thierry Cotino, Claude Granier qui ont
respectivement parlé de l’approche entre cavaliers, chevaux et taureaux, du dressage
plus particulier des chevaux d’attelage, de la relation entre bergers, chiens et brebis,
surtout avec celle appelée «la moucharde».
Chacun d’entre eux a relaté des faits d’une grande richesse, visiblement affective,
de leur parcours avec les animaux. La confiance et le respect sont les termes
émergents de la relation établie entre l’homme et l’animal et vice-versa.
L’assistance a écouté, avec beaucoup d’attention, l’ensemble de ces témoignages
ainsi que celui de Sylvette Froment pour son attachement à la race bovine.
Puis, chacun a été de sa petite anecdote sur des moments inoubliables de partage
avec leurs animaux. Certains se trouvaient parmi nous.
Plusieurs documentaires présentés par Jean-Lou ont servi de support.
En conclusion : «essayons de faire perdurer cette relation «d’amitié» mais n’oublions
pas de conserver l’instinct primaire de l’animal».
Une collation bien appréciée a été servie après ces moments de découverte.
Instants de bonheur, de partage et de bonne humeur.
Comme tous les ans, le CCAS a organisé un repas festif pour nos aînés de plus de 65 ans. Le 19 janvier
, 200 personnes ont répondu présentes à cette invitation pour célébrer ce début d’année dans la magnifique
salle du Mas de la Mourade. Suite aux traditionnels propos d’accueil du Maire, les participants ont savouré
un copieux repas qui s’est bien évidemment poursuivi par une animation musicale où chants et danses se
sont succédés dans un rythme endiablé (« boules de neige »et lancers de ballons).
Prochain atelier : Mardi 22 janvier : Apprendre et Comprendre l’animal (cheval, chien,…oiseaux, poule..) !!
Mardi 15 janvier, les Ateliers du Mardi avaient rendez-vous avec … les filles de l’air … connues
également sous le nom de Tillandsia, plantes de la famille des épiphytes (nom savant désignant
des plantes qui se servent, comme support, de plantes, de grillages et autres). C’est Pierre KERRAND
qui a repris une pépinière créée en 1993 pour développer ces 300 espèces dans un climat
méditerranéen propice. Il est venu, avec enthousiasme, nous faire partager son amour très perceptible
pour la culture de ces plantes. Sa présentation, accompagnée d’un diaporama et également de
végétaux en démonstration a été d’une très grande richesse dans la découverte pour certains de
Ces épiphytes qui n’ont pas de racine ont besoin d’eau acide (jamais d’eau déminéralisée) et peuvent
être cultivées à l’extérieur ou à l’intérieur. Elles sont très robustes supportant froid sec et soleil intense)
et n’ont besoin d’aucune attention particulière si ce n’est un faible arrosage à la belle saison car
elles ont une très grande capacité à se protéger. Avec un peu d’imagination, on pourrait les entendre
dire : « J’ouvre et je me ferme selon mes besoins ».
Plus de 60 personnes ont suivi avec un intérêt non dissimulé cette séance de Pierre KERRAND dont
la pépinière est située dans la commune. Bien évidemment les questions furent extrêmement
nombreuses et les réponses très professionnelles et adaptées.
Contact : www.tillandsiaprod.com
Et si vous souhaitez vous y rendre, il est vivement conseillé de prendre RV. Tél : 04 66 88 66 76 ou
portable : 06 62 34 86 11.
Un grand merci à Pierre KERRAND et aux participants.
A bientôt.
L’équipe des Ateliers vous adressent tous ses vœux pour 2019.
Le thème de ce mardi 8 janvier 2019 : La propreté, ça se partage !
Sujet qui mérite une piqûre de rappel, pas uniquement certes en début d’année,
mais chaque jour de notre vie.
Sylvain MAURIN, président de l’association ECODUNES, créée en 2015, a accepté avec
gentillesse d’intervenir. Cette association a pour vocation la dépollution du cordon dunaire
en Camargue et Petite Camargue.
Son passé de sportif de glisse, de haut niveau, l’a tout naturellement propulsé à la défense de
la planète. Mais soyons humble, comme il l’est lui-même, pour le bien être ou le mieux être de
la planète, commençons par trier chez nous et autour de nous.
ECODUNES, forte d’adhérents et de bénévoles, a pour mission de nettoyer les déchets des
plages et des dunes. Des sessions de nettoyage ont déjà eu lieu, avec 2 outils, la pince et le «poubellito» !!
La mer rejette des tonnes de déchets. Elle nous dit implicitement : «Je n’en veux plus».
Il est nécessaire de sensibiliser, le plus tôt possible, les jeunes à cette pollution qui détruira
notre écosystème, à court terme.
Après discussion entre participants, Joël TENA a souligné l’implication de la commune sur le
traitement des eaux.
La galette des rois a conclu cette intervention citoyenne.
Pourquoi ne pas devancer, pour prolonger le plaisir de la magie de Noël !
Chose faite, à l’ATELIER du MARDI, du 17 décembre.
Autour d’une jolie table, Marie a ouvert la séance en rappelant brièvement la Nativité qui marque l’année origine du calendrier grégorien en vigueur dans la majeure partie
du monde, pour arriver à ce jour de Noël où les rires des enfants, des étoiles plein les
yeux, retentissent dans les maisons, au pied du sapin.
Bien sûr, on pense « enfants » mais Noël est également un moment de partage,
d’amour et…le bonheur n’a pas d’âge !
Une sélection de chansons enregistrées par Jean-Lou a permis à nos participants de
chanter, danser, voire même se remémorer les souvenirs d’enfance.
Cet après-midi de joie s’est terminé par la « Coupo Santo » suivi d’un goûter, copieux
et gourmand, autour des 13 desserts.
Mr le Maire s’est joint à l’assistance pour ce moment festif et n’a pas manqué, dans
son discours, de remercier l’équipe qui anime les Ateliers du Mardi.
Nous vous souhaitons de merveilleux moments à toutes et à tous.
Gardons notre âme d’enfant pour passer un joyeux Noël… !
A Bientôt.
Rentrée prévue le mardi 8 janvier 2019 sur un thème à définir.
La table, le partage !
Comme annoncé lors de notre précédent atelier, ce mardi 11 était consacré aux contes et en
particulier à un conteur, Michel FALGUIERES, qui vient de nous quitter. Donc, il était de
mise, avant le démarrage de la séance, d’avoir, en commun, une pensée émue pour lui. Il a
été une fois encore parmi nous, par l’entremise d’une vidéo diffusée par Jean-Lou.
Et puis, comme il l’aurait si bien dit «…La vie continue…».
L’assistance, où nous remarquons avec un grand plaisir la gente masculine de plus en plus
présente, a apprécié le décor concocté par les animatrices aidées par quelques bénévoles.
Leurs yeux ont pu percevoir l’image la plus proche de l’art de la table (nappes brodées,
couverts d’époque, assortiments floraux, chandeliers, livres anciens de cuisine, …).
Marie a fait l’historique et la symbolique de la table, partant de la table de torture, à celles
d’aujourd’hui, de la Rome antique et la table ronde du roi Arthur !
Un échange particulièrement joyeux et anecdotique a eu lieu entre les participants sur
les expressions liées à la table : dessous de table, faire table rase, la bienséance, les bonnes
manières et le caractère démesuré des menus d’ancien temps par rapport à ceux de maintenant.
Doit-on avoir la nostalgie de ces moments de partage ? La réponse appartient à tous.
Un film sur l’art de la table, une histoire bien française et en constante évolution, a conclu cet
après-midi, prémice de la prochaine thématique festive :
mardi 18/12 : Noël ! Noël ! qui conclura l’année 2018.
Ostéopathie : « des mains qui soignent »
Les ateliers se succèdent grâce à de nombreuses thématiques différentes de mardi en mardi.
Hier, 4 décembre, Alain FILIPPI, kinésithérapeute et ostéopathe à Le Cailar, est venu nous
entretenir de sa seconde spécialisation, désormais reconnue par le ministère de la santé ce
qui est loin d’être le cas de certaines disciplines. Son intervention était soutenue par la
diffusion de documentaires sur le sujet (merci Jean-Lou !).
Alain FILIPPI s’est prêté au jeu des questions/réponses de l’assistance, avec gentillesse et compétence.
En début de séance, Marie a évoqué le décès de Michel FALGUIERES qui devait intervenir, en tant que conteur,
lors de l’atelier de la semaine prochaine. Un hommage lui sera rendu à cette occasion.
La fête votive
Nous pouvons dire voire affirmer que « Ce revivre en Hiver » en a ravigoté plus d’un. La salle Lapéran était à nouveau comble.
Avant d’aborder ce sujet très festif dans notre commune : la fête votive, revenons sur ce terme « votive » : Pourquoi ?
On vote ce jour-là ? Eh bien NON, on s’amuse au village ! Cette fête est vouée à son saint patron : St Etienne
et avait lieu à la trêve dans les gros travaux des champs et rentrées des 1ères récoltes.
Cette fête votive, nous l’avons revécue, mardi, avec la verve de Dany BANTZE et d’Alain DURAND et, comme support,
un film pagnolesque de Max SAUTET de 1951 avec, pour figurants, les habitants du Cailar et une rétrospective
de 1983, date de la 1ère Journée à l’ancienne. Ces projections ont permis au public de retrouver des visages connus,
de se remémorer des scènes croustillantes (histoires des « planta saules », bagarres de tomates …) et les retrouvailles
familiales et amicales, costumées, autour d’un repas commun et d’un bal public. Ces 10 jours de liesse sont
aujourd’hui différents mais devons-nous toujours nous retourner sur le passé ? Si nous souhaitons faire perdurer
cette tradition, aidons autant que faire se peut la jeunesse d’aujourd’hui à retrouver cet enthousiasme d’autrefois.
En fin de séance et suite aux échanges entre intervenants et assistance, un hommage a été rendu aux acteurs de la « Charlotade » !.
La Camargue, protégeons-la !
A nouveau, c’était un après-midi fort attendu, car quelqu’un allait venir nous parler de la Camargue
et en particulier du centre de découverte du Scamandre ! Ce fut Serge COLOMBAUD, responsable de
l’animation de ce centre qui, pendant deux heures, a tenu en haleine l’assistance.
C’est en véritable pédagogue qu’il nous a retracé les différentes phases de création de ce centre et ses
objectifs, clairement définis au sein de la réserve naturelle (215 ha), qui s’inscrit dans la convention de
Ramsar, relative aux zones humides d’importance internationale, particulièrement comme habitats
des oiseaux d’eau, adoptée le 2 février 1971.
Le centre a été créé pour organiser l’accueil du public de la réserve naturelle. Il est géré par le Syndicat
Mixte pour la Gestion et la Protection de la Camargue Gardoise, établissement public qui associe
huit communes du territoire (Aigues-Mortes, Aimargues, Beauvoisin, Le Cailar, Le Grau du Roi,
Saint-Gilles, Saint Laurent d’Aigouze, Vauvert).
Faisant partie de trois « grands sites de France » du Gard (avec le Pont du Gard et le cirque de Navacelles),
la Camargue gardoise nous fait découvrir, avec ce centre, la réserve naturelle et toutes les subtilités
d’un milieu unique. Dans sa présentation, Serge COLOMBAUD nous a emmenés au sein des domaines
de la fromagère et du Buisson Gros où, dans des sansouïres (prés salés), prairies et marais se côtoient, hérons, ibis…
Les habitats naturels forment un ensemble de milieux abritant un très grand nombre d’espèces animales.
Serge COLOMBAUD a conclu sa présentation en projetant un film sur le taureau de Camargue et sa préservation,
dont la viande a obtenu l’appellation d’origine protégée (AOP) en 2008.
Souvenirs cailarens
La salle Lapéran était comble ce mardi 13 novembre 2018 : la raison était simple, les animatrices des Ateliers du Mardi, avaient décidé de faire, cet après-midi-là, une véritable rétrospective des souvenirs, anecdotes et autres petits potins cailarens.
C’est donc après une brève introduction sur la « mémoire » et un magnifique poème d’ André BLANC, « Cailar d’avant », que le temps s’est mis à ne plus exister. Tous les participants se plongèrent dans une multitude d’échanges cocasses, blagues ou autres histoires faites de bonheur, mais aussi de nostalgie, voire de tristesse.
Les photos apportées par certains et les images projetées par Jean-Lou ont servi de supports à tous ces échanges qui n’avaient qu’un seul objectif : se remémorer collectivement les temps passés dans la commune.
La suite sans surprise : Goûter bien apprécié.
La bouvine à l’honneur : l’authenticité avec la famille REYNAUD
Salle pleine pour la venue de Monsieur et Madame REYNAUD qui ont captivé l’auditoire sur leur parcours, reconnu de tous, dans le monde de la bouvine.
Le médicament : bienfaits et dangers dans l’automédication
Qui n’a pas eu l’occasion, une fois (ou plusieurs fois) dans sa vie, de se procurer ou d’utiliser un médicament sans ordonnance ?
C’était le thème de l’Atelier de Mardi 16/10, animé par Marie et illustré en vidéo par Jean-Lou nous montrant un grand nombre de publicités effectuées par les laboratoires pharmaceutiques au fil des siècles.
De manière globale, l’automédication désigne l’utilisation de médicaments par une personne, pour elle ou pour un proche, en l’absence de prescription médicale.
Cette pratique peut constituer des risques potentiels si elle est mal utilisée notamment dans le cas d’une mauvaise posologie. Cependant, notre intervenante a été rassurante sur des utilisations concernant les petites affections (toux, rhume, brûlures begnines…). En effet, tous ces petits tracas trouvent solution avec quelques antalgiques vendus librement en pharmacie et contenant du paracétamol générateur de peu d’effets secondaires.
Attention aux achats sur internet, seules les pharmacies sont habilitées à vendre sur internet en ayant obtenu une autorisation de site. Tous les autres sites délivrent des contrefaçons.
Il faut être attentif à la persistance des symptômes et ne pas hésiter à consulter son médecin traitant.
Il faut également insister sur les dangers de la prise simultanée de médicaments car il peut exister des interactions que seul le médecin est à même d’éviter.
Si vous n’avez pas de médecin traitant disponible, le conseil d’un pharmacien est à privilégier.
A la fin des travaux, nous avons reçu Madame Lisette CHABAUD, présidente de l’association Trisomie 21 Gard, structure accueillant, orientant et formant des personnes atteintes de trisomie 21. Elle nous a rappelé son action «vente de petits-déjeuners » prévue le 18/11.
S’en est suivi le goûter traditionnel de clôture.
Souvenirs de Colombie
C’est au son de l’hymne colombien que l’Atelier a débuté, sous la houlette de René BARRAT, cailaren qui a vécu
dans ce pays très accueillant du nord de l’Amérique du Sud, tout en sachant qu’il est sous une présidence dictatoriale.
Cet état, de 49 millions d’habitants (2 fois plus grand que la France en superficie), dont le nom est un hommage à
Christophe COLOMB, est un des plus riches du continent Sud Américain. L’or, le pétrole, le café,… en ont fait
un pays dominé par les Etats-Unis et connu, malheureusement, pour une corruption active à presque tous les niveaux
de la population (entraînant de nombreuses disparitions des peuples pauvres).
Cette richesse est également très marquée sur le plan artistique (peinture, musique, …).
Mais il a aussi un point commun avec la Camargue : la tauromachie !
À noter la diversité géographique du territoire (volcans, fleuve, …), le poids important de la religion, dominée par les
catholiques (78 %), les évangélistes (14 %), les bouddhistes et les athées (reconnus comme étant une religion).
Cette présentation de René BARRA qui, faute de temps, n’a pu abordé les autres pays qu’il a traversés (Pérou,
Îles Galapagos, …), et celle de Claude GRANIER, ont été particulièrement appréciées par le nombreux public,
une nouvelle fois, présent salle Lapéran.
La Transhumance
Claude GRANIER est venu nous parler des différentes étapes de la transhumance.
Un mois environ avant le départ, les brebis sont tondues, certaines arborant des ornements (pompons,
rayures colorées : rouge, jaune, orangé, symbole de la fécondité). Vient ensuite l’attribution des clochettes
et colliers, confectionnés par les bergers de façon artisanale.
Puis, c’est le départ de Gange pour 3 jours, au rythme du pas de la brebis et de la « moucharde »,
brebis noire apprivoisée. Cette marche est soumise à des contraintes pastorales avec un regard attentif
diurne et nocturne sur le troupeau (agnelage pouvant survenir, dangers divers). Enfin, c’est l’arrivée
au Lac de Pizes, après avoir passé plusieurs cols (Cols des vielles, du minier).
À noter qu’un troupeau peut compter entre 1500 et 4000 brebis avec un nombre très restreint de chiens.
Deux races de brebis se distinguent : la Caussenarde des Garrigues et le Mérinos.
En conclusion, il serait dommage que notre société mette à mal cette coutume qui aide au maintien
des paysages ouverts, à lutter contre l’embroussaillement, à prévenir le risque d’incendie de forêt ou
celui d’avalanche, à conserver la biodiversité et les habitats d’espèces sauvages rares ou en péril :
un rôle clé dans la question du multi-usage des espaces ruraux.
Reprise des ateliers du mardi
Nous reprenons les ateliers Mardi 25/9. Pas de changement au niveau des horaires et de la salle. Ils sont ouverts à toutes et à tous.
Le 25, il s’agira d’un échange pour l’année à venir. Le prochain thème, le 2/10, sera la transhumance : Retour des Alpages.
LES ATELIERS DU MARDI
Déjeuner de fin de saison
Le temps peut varier d’une année sur l’autre mais pas la constance des participants des Ateliers.
En ce mois de juin pluvieux, les prés ont fermé leurs portes, la salle Lapéran les a, à nouveau,
ouvertes pour permettre à « l’Atelier du mardi » de finir en beauté cette période avant l’été par
un déjeuner de plaisir, de partage, d’amitié et de grande solidarité.
En effet, plus de 70 personnes participantes assidues des Ateliers, accompagnées de leur conjoint et de leurs amis, étaient présents.
Le maire Joël TENA et des membres de son équipe se sont joints à cette manifestation festive,
ponctuée par des chants, des danses, des poèmes sans oublier la Coupo Santo reprise par toute
l’assistance.
Les animatrices ont remercié de leur participation l’ensemble des invités. Rendez-vous a été pris, dès septembre, pour la reprise des activités.
Bel été à toutes et tous.
– L’amour de la pâtisserie,
L’atelier de ce mardi 22/5 sur la pâtisserie a été le moment d’un après-midi inter-actif.
Mme LECOANET, venue plus exactement donner quelques notions à l’assistance sur les
techniques de décoration de gâteaux, s’est trouvée face à des participantes prises de fou-rire
au fur et à mesure de la fabrication demandée.
Sujet : Confectionner 1 figurine (au demeurant un lapin) avec de la pâte à chocolat et la
placer sur un muffin apporté gracieusement pour chacune par Mme Lecoanet.
Il est dit que le rire est une excellente thérapie. L’atelier de ce mardi y a contribué !
Retrouver la confection de ces gâteaux sur le site internet « Cakes design ».
LES VERTUS DU MIEL
Devant le succès enregistré par nos intervenants sur l’univers de la ruche et de ses occupantes,
les participants des Ateliers du Mardi ont vivement souhaité qu’un nouvel atelier s’organise sur
les vertus du miel. Les animatrices ont donc à nouveau sollicité André ESTEVE accompagné
cette fois-ci par Marlène BROUSSIER, qui ont gentiment accepté de répondre à cette demande.
Tout d’abord, nombre de participants a fait connaissance avec l’apithérapie, discipline qui
consiste à utiliser les produits récoltés, transformés ou sécrétés par l’abeille : le miel, la propolis
, le pollen, la gelée royale, à des fins diététiques et thérapeutiques. Depuis le début des années 1950,
des études menées un peu partout dans le monde ont permis de mieux comprendre les vertus
traditionnellement attribuées au miel et à la propolis, et de découvrir les bienfaits, jusqu’alors
inconnus, du pollen et de la gelée royale.
Parmi ces produits, nos intervenants se sont particulièrement attardés sur les propriétés et vertus
du pollen et de la propolis.
La composition du pollen varie en raison des différences de fleurs que les abeilles peuvent avoir
visitées. Le pollen d’abeille a été utilisé pendant des siècles par différentes cultures et est salué par
beaucoup pour être un stimulant de l’organisme en raison de son contenu nutritionnel élevé.
Notons que la propolis est fabriquée par les abeilles en mélangeant le « miela » trouvé sur certains
bourgeons d’arbres et la cire. Elle protège la ruche des microbes en agissant comme un véritable
désinfectant naturel pour les abeilles.
Cet anti microbien est également utilisé chez l’homme, qui durant l’hiver devient un allié idéal pour
se protéger. La propolis dispose de nombreux bienfaits et elle peut s’utiliser aussi bien en interne
qu’en externe.
Enfin, les intervenants ont parlé de la gelée royale, produit utilisé depuis longtemps de façontraditionnelle pour réduire, entre autres, la fatigue physique et intellectuelle, même si peu d’études scientifiques prouvent son véritable effet thérapeutique.
Des dégustations et la découverte d’une ruche ont ravi l’assistance.
Pour conclure André ESTEVE et Marlène BROUSSIER ont clairement affirmé que «si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait que peu d’années à vivre».
Cette menace semble invisible mais elle pèse pourtant au-dessus de nos têtes et soulève des questions quant à l’importance de cet insecte pour maintenir un équilibre écologique fragilisé. Depuis quelques années, le taux de surmortalité des abeilles ne cesse d’augmenter. Il atteint aujourd’hui 30 à 35 %, ce qui est totalement anormal … Tous les participants ont été sensibles à cette information qui a donné matière à débat.
Le ruban : Trésor de l’Arlésienne
Lors d’un atelier en 2017, nous abordions l’intégralité du costume d’arlésienne.
Ce mardi 24/4, nous nous sommes attachés à l’art de la fabrication du ruban. On peut parler d’art
et de passion étant donné la valeur, dans tous les sens du terme, de cet accessoire. La projection
d’un film dédié à ce travail, commenté par Alain VIVIER-MERLE, dernier tisserand à faire perdurer
la technique de la fabrication des rubans d’arlésienne nous a beaucoup appris sur ce métier
. L’intégralité du costume de l’arlésienne se décline par rapport au choix du ruban. Notons un savoir-faire
extraordinaire qui se fait généralement à 4 mains, dans certaines phases de la fabrication.
La patience et la technique sont de rigueur (teinture du fil à soie, rinçage, séchage, tordage…).
Puis, une étape peut connue : le sabrage du velours. Avec le concours de Chantal et de Jacqueline,
nous avons pu apprécier cette méthode particulièrement remarquable.
Etudes notariales, parcours d’Elline :
Un grand merci à Elline LIZON, petite-fille de Jacqueline LIZON, qui est venue, mardi 17 avril,
présenter son cursus notarial, appuyé par son propre diaporama.
Elline a répondu à bon nombre de questions posées par l’assistance. Chacun a pu apprécier
sa disponibilité et ses compétences. Bravo à cette jeune étudiante qui a eu la gentillesse
d’animer un atelier pendant la période de vacances. Comme à l’accoutumée, un goûter a clos l’après-midi.
» TENDANCE Mode » !!!
L’Atelier du Mardi 10 avril sur le thème de la mode a brillé de tous ses feux. Ce n’était pas le traditionnel défilé annuel de Nina RICCI ou de Jean-Paul GAULTIER, mais la thématique portait bien sur la déclinaison de la mode.
Comme la citation « J’enfile un sourire et j’arrive », elles l’ont fait. Force est de constater que la gente féminine cailarenne a répondu en nombre à la proposition des trois animatrices des ateliers et a tenu sa promesse au-delà des espérances.
Elles n’avaient qu’une semaine pour préparer ce moment. Le rythme des recherches a été soutenu. Que
vais-je mettre ? Avec quoi pourrais-je agrémenter cette tenue ?
Chaque armoire a été visitée et a révélé son secret. Toutes les robes ont été sorties, tous les chapeaux
ont été époussetés, les écharpes et bijoux ont ornementé les vêtements. Le gala a donc pu commencer.
Partant d’une présentation personnelle et personnalisée jusqu’ au défilé, la joie de ce moment de partage
était palpable. Pendant plus de deux heures, les « mannequins » du jour, se sont remémorés, dans la joie,
la bonne humeur et la danse, les anecdotes de tel ou tel vêtement ou événement !!
Bien évidemment, comme à l’accoutumée, tout le monde a partagé le verre de l’amitié, accompagné de
friandises.
La colombophilie
Mardi 27/03/2018, l’atelier a reçu Paul-Edouard DE
SPIERRES, colombophile. En quelques mots,ce conférencier a su captiver le public, sur l’art d’élever, de sélectionner et de dresser des pigeons voyageurs pour les amener, comme tout athlète, à une performance sportive. Avec l’apport de quelques spécimens où il était possible de voir la différence de plumes et de déploiements d’aile, les participants ont pu distinguer le classement établi en 3 catégories : vitesse, demi-fond, fond.
Avec un peu d’imagination, les mots avaient la même résonnance entre l’humain et l’animal.
N’oublions pas que, depuis l’Antiquité jusqu’aux dernières guerres, le pigeon voyageur dit soldat,
était un lien de transmission efficace (messages, prélèvements sanguins…). Un pigeon célèbre,
nommé « Le Vaillant » obtint 1 citation à l’ordre de la Nation et la bague de la Légion d’Honneur
pour avoir réussi à passer, le 4 juin 1916, les lignes allemandes en dépit des tirs et des gaz.
Pour de plus amples renseignements, lien utile : lecolombiercailaren.fr
La climatologie
Mardi 20 mars 2018 : Conférence sur le réchauffement climatique, par Patrice ROUQUIER, passionné de climatologie.
Plus de 45 personnes ont été captivées par tous les secrets de cette science, différente de la météorologie.
Parmi les thèmes abordés, notons :
- de la naissance de l’Univers au big-bang,
- le découpage de l’Antarctique entre états,
- les variations de climat caractérisées par la courbe de VOSTOK, les effets de serre, etc.
Un débat a clos cette présentation qui s’est terminée par le traditionnel goûter confectionné par les participants.